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« Une ère de prospérité et d’entente après quelques nouveaux mois de trouble »

Avec l’avènement de toute nouvelle année, et notamment en temps de crise, la curiosité de l’avenir se fait plus aiguë. Que nous réserve la nouvelle année en matière d’événements généraux ? Un président de la République sera-t-il élu bientôt ? La crise économique se prolongera-t-elle ? Leila Latif fait partie de ceux pour qui l’avenir laisse entrevoir certains de ses secrets au présent, ayant été dotée, comme elle le dit elle-même, d’un don de voyance qui s’est révélé chez elle dès l’adolescence. Elle expose, pour L’Orient-Le Jour, ses principales prévisions pour 2008, sans pour autant fixer une limite précise pour les événements qu’elle voit venir (et qui peuvent s’étendre sur plus d’une année, précise-t-elle). Pour voir l’avenir à titre individuel ou général, Leila Latif s’appuie sur des calculs mais, malgré ce support, c’est surtout sur ce qu’elle appelle son don inné de voyance qu’elle compte. Elle raconte qu’elle tient ce don de son père, d’origine égyptienne, disparu alors qu’elle n’avait que huit ans, et qui n’en avait jamais fait son métier. C’est vers quatorze ans qu’elle se rend compte de l’étendue de sa capacité dans ce domaine. « J’ai prédit à ma mère la disparition de mon grand-père à l’étranger, et il est effectivement décédé peu après lors d’un séjour en Égypte », raconte-t-elle. Elle verra également venir la mort de son beau-père ainsi que celle de son premier fiancé, mais aussi des événements plus heureux comme son premier mariage avec un Saoudien, et la naissance de son fils et de sa fille. C’est un cheikh en Arabie saoudite qui la convaincra, cependant, de développer ce don qu’il pressent tout de suite, se souvient-elle. « Pour ma part, ces visions me faisaient peur, dit-elle. Mais ce don m’a permis plus tard de rencontrer des personnages très importants et de participer à des émissions télévisées. J’avais la faculté de deviner des choses personnelles dès que je voyais les gens. Pour moi, ce genre de don est nécessairement inné, ce n’est pas quelque chose que l’on peut apprendre. » L’une de ses principales prévisions des années précédentes, telles qu’elle les raconte, portait sur l’imminence de la guerre en Irak, qu’elle a vue longue et sanglante, deux ans avant son déclenchement, dans une intervention sur l’une des chaînes de télévision mondiales. Elle a pressenti la disparition soudaine de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri (sans se douter qu’il périrait dans un attentat) et la période de deuil qui a suivi, et en a notifié l’un des actuels députés, qu’elle compte parmi ses amis, un an avant que la prévision ne se réalise. Elle avait également, ajoute-t-elle, pressenti les énormes bouleversements qui ont suivi, comme la chute du gouvernement de Omar Karamé ou la sortie des Syriens. « Parfois, les événements que j’entrevois sont tellement énormes que j’en fais part à mes amis et mes proches, parce que les rendre publics suppose une énorme responsabilité », précise Leila Latif. « Un attentat contre une personnalité dans un avion » Pour l’avenir proche et lointain, sans donner aucun délai, Leila Latif s’attend à ce que l’élection d’un président ait bien lieu au Liban, et, sans donner un nom définitif, précise qu’elle pressent depuis deux ans que les deux personnalités qui ont le plus de chance sont le commandant en chef de l’armée Michel Sleimane et l’ancien président Amine Gemayel. Elle voit également une suite à la série noire des assassinats et des troubles jusqu’en mars ou avril, mais suivie d’une période de paix. Elle évoque notamment le crash d’un avion ayant à son bord une personnalité connue, accompagnée de deux autres personnages publics, un accident résultant probablement d’un attentat. Un autre personnage important pourrait être, selon elle, assassiné par le poison. La voyante voit également « une effusion de sang devant le siège de l’une des chaînes de télévision locales ». Elle prédit des problèmes sécuritaires dans plusieurs régions, notamment au Sud, à Jbeil et dans l’Iqlim el-Touffah, ainsi que des problèmes à la frontière avec la Syrie, mais pas de guerre civile généralisée. Elle souhaite que sa vision d’un grand accident de la route avec un bus scolaire ne se réalise pas. Elle parle aussi d’un déplacement de population de Jezzine et de Saïda, et l’instauration d’une sorte de système fédéral au Liban, ainsi qu’une partition au niveau des pays arabes et dans la région en général, dans le plus long terme. Dans le paysage politique, la voyante dit que de grandes personnalités qui, comme elle le souligne pudiquement, « n’occuperont plus les mêmes postes à l’avenir », sans préciser si elle leur prédit la mort ou juste un départ, et sans citer de noms. Elle appelle « le Premier ministre Fouad Siniora et le président du comité exécutif des Forces libanaises, Samir Geagea, à veiller à leur santé ». Pour elle, un grand parti présent actuellement sur la scène libanaise pourrait s’étioler et perdre de son importance, et un leader quitter la vie politique. Un ancien grand responsable de l’État et ses enfants pourront faire l’objet de scandales. Mais elle prédit, après toutes les tensions, de nouvelles ententes politiques dans le pays, entre personnalités de la majorité et de l’opposition, et parle d’une prise de position importante que prendra le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, « qui sera dans l’intérêt du pays ». Une grande prospérité attend le Liban, répète-t-elle. À d’autres niveaux, Leila Latif voit un scandale retentissant éclater dans un des grands hôpitaux du Liban. Elle prédit une augmentation supplémentaire des prix sur le marché libanais ainsi qu’une prospérité sans précédent pour la région qui s’étend entre Jbeil et Dbayé, où elle pressent l’ouverture d’un grand nombre de chantiers. Pour elle, les régions de Nahr el-Bared et du Sud se transformeront en des « régions touristiques prospères à l’instar de Charm el-Cheikh ». Elle voit des bases américaines au Liban dans l’avenir, et un président américain visiter le Liban. L’ambassadeur des États-Unis au Liban, selon elle, sera remplacé par une ambassadrice. Sur un plan régional et international, une fois le calme revenu au Liban, Leila Latif craint de grands bouleversements dans le Golfe, et évoque une vision curieuse : des torrents d’eau, des inondations, des chutes de neige et un froid intense dans ces pays désertiques. Elle voit également des frappes militaires qui toucheront deux grandes nations régionales et la présence de l’armée turque en Irak, ainsi que des troubles populaires en Égypte. Elle prédit au roi d’Arabie saoudite, le roi Abdallah, un succès sans précédent dans son pays comme dans toute la région arabe, surtout après une action spécifique qu’il entreprendra. Elle craint des attaques terroristes contre des ambassades dans des pays arabes, ainsi que des attentats aux États-Unis, en France et à Londres. Elle prédit, enfin, une catastrophe naturelle majeure en Extrême-Orient qui risque de faire de très nombreuses victimes. Suzanne Baaklini
Avec l’avènement de toute nouvelle année, et notamment en temps de crise, la curiosité de l’avenir se fait plus aiguë. Que nous réserve la nouvelle année en matière d’événements généraux ? Un président de la République sera-t-il élu bientôt ? La crise économique se prolongera-t-elle ? Leila Latif fait partie de ceux pour qui l’avenir laisse entrevoir certains...