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Actualités - CHRONOLOGIE

La gazette de la NBA

C’est à Los Angeles et nulle part ailleurs. Au pays du showbiz, la vie des Lakers, franchise mythique de la ville, s’écoule rarement comme un long fleuve tranquille. Javaris Crittenton et Coby Karl, deux rookies rivés au banc depuis le début de la saison, viennent de l’apprendre à leurs dépens. Avant de les envoyer en D-League, un championnat mineur, le maître des lieux, Phil Jackson, leur a fait savoir en quelle estime il les portait. « Pour moi, un débutant en NBA se situe en dessous du plancton », ose le « Zen Master » qui a une vision très personnelle de la chaîne alimentaire. Pour lui en revanche, pas de souci. À 62 ans, en dépit d’une hanche en vrac et le fait qu’il n’ait plus grand chose à prouver, Jackson s’est en effet réengagé pour deux années supplémentaires auprès des Lakers. Il y avait 24 millions de dollars à la clé et, en prime, la bénédiction – gratuite – d’un certain Kobe Bryant avec lequel il a pourtant eu des rapports particulièrement tourmentés. « Phil est simplement le meilleur coach de tous les temps » estime « KB » qui, cette saison, semble descendu de sa tour d’ivoire. Bryant, qui a atteint les 20 000 points au compteur lors de la victoire face aux New York Knicks dimanche soir, pense que ses Lakers ont peut-être trouvé la bonne voie et se réjouit de ne plus avoir forcément besoin d’empiler des dizaines de points chaque soir. « Il y a peu, j’étais le seul à la salle qui chaque jour travaillait vraiment », juge la star locale en toute modestie. « Mais maintenant, on a dans cette franchise des jeunes gars qui se défoncent et cela fait toute la différence », ajoute Kobe dans une allusion à la production du banc de LA d’où émerge notamment l’énergique intérieur français Ronny Turiaf. Traditionnellement faibles, les réservistes des Lakers apportent cette saison près de 40 points en moyenne par match, soit la troisième meilleure moyenne de la Ligue. De quoi espérer voir loin en play-off, même si l’heureux Kobe Bryant et Phil Jackson, avec son attaque en triangle, seront à ce moment-là les principaux maîtres d’œuvre. Triple-double La vie n’est pas trop laide non plus pour Jason Kidd, bien que les résultats insuffisants des Nets agacent régulièrement le boss de la franchise installée dans le New Jersey. N’écoutant que son talent, il prend régulièrement soin de ses « stats » et se dirige vers l’un des records les plus mythiques de la Ligue : au train où file le bonhomme, Kidd devrait passer cette saison la borne des 100 « triples-doubles » réussis depuis le début de sa carrière, dont plus de la moitié pour le compte des Nets. Lors de ses premiers forfaits – qui consistent à compiler sur un match plus de 10 unités dans trois des catégories majeures (points, rebonds, passes, interceptions...) –, Kidd portait le maillot de Dallas puis Phoenix. Il est aujourd’hui le troisième joueur de l’histoire à compter autant de « triples-doubles », mais loin encore derrière les légendaires Magic Johnson (138) et surtout Oscar Robertson (181). Et derrière lui, lancé comme une bombe, arrive le jeune prodige de Cleveland, LeBron James. Encore un que les bonnes fées n’ont pas oublié...
C’est à Los Angeles et nulle part ailleurs. Au pays du showbiz, la vie des Lakers, franchise mythique de la ville, s’écoule rarement comme un long fleuve tranquille.
Javaris Crittenton et Coby Karl, deux rookies rivés au banc depuis le début de la saison, viennent de l’apprendre à leurs dépens. Avant de les envoyer en D-League, un championnat mineur, le maître des lieux,...