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Actualités - CHRONOLOGIE

EXPOSITION - Jusqu’au 31 décembre, à Minet el-Hosn Randa Ali Ahmad, peintre en liberté

Peindre et peintre en liberté. C’est Randa Ali Ahmad version 2007. Dans le rez-de-chaussée d’un immeuble dont la construction est en voie d’achèvement (24 avenue du Park, immeuble Karagulla, Minet el-Hosn, Beyrouth), Randa ex-Ataya (elle est revenue à son nom de jeune fille) savoure sa liberté retrouvée. Une exposition qui dure jusqu’au 31 décembre, de 11h00 à 13h00 et de 15h00 à 20h00. Après le temps des fleurs, des personnages sans tête et des…têtes de grenadines, l’artiste dessine des cages vides aux portes ouvertes. Vingt-cinq toiles, exposées dans un local en construction, racontent l’histoire d’un oiseau qui est sorti de son cocon, a pris le temps de réfléchir puis de voler de ses propres ailes. Ali Ahmad, diplômée en design et art de l’University of California de Los Angeles (UCLA), entame son exposition par une… salade. Intitulé In the Bubble, ce délicieux mis en bouche est une référence à l’expression arabe « aayich bi khassé » ou « vivre dans une laitue », c’est-à-dire coupé du monde. Le légumineux ressemble étrangement à un énorme feu de signalisation vert. Confirmation avec un « WALK » inscrit en lettres majuscules. Juste après, un feu rouge avec l’injonction : « DON’T TALK ». Avancer sans parler, donc. Une paire de jambes habillées d’un jean unisexe attendent. Le visiteur aussi. Mais, interpellé par une vision incandescente, il avance de nouveau en suivant un fil rouge qui lie les tableaux entre eux. Arrête devant une maison embrasée puis carrément flamboyante, rongée par des lames d’un feu incontrôlable. « How bad does it need to get ? » (Combien faut-il attendre ?) s’interroge Ali Ahmad. Après la tempête, le calme. Les acryliques de Ali Ahmad, peintes en couches successives, montrent alors des cages vides aux portes ouvertes, des têtes de roses dans les nuages et des rayons de soleil. Voilà une exposition à visiter, une histoire à voir, à lire, comme une bande dessinée. Maya GHANDOUR HERT
Peindre et peintre en liberté. C’est Randa Ali Ahmad version 2007. Dans le rez-de-chaussée d’un immeuble dont la construction est en voie d’achèvement (24 avenue du Park, immeuble Karagulla, Minet el-Hosn, Beyrouth), Randa ex-Ataya (elle est revenue à son nom de jeune fille) savoure sa liberté retrouvée. Une exposition qui dure jusqu’au 31 décembre, de 11h00 à 13h00 et...