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La presse anglaise partagée après l’intronisation de Capello

La presse anglaise était partagée hier entre éloges à Fabio Capello, présenté lundi, et regrets après la nomination à la tête de l’équipe nationale d’un sélectionneur étranger. Le Daily Mirror était le tabloïd le plus élogieux. « C’est l’homme qu’il faut », titre le journal dont l’intertitre était révélateur : « Il est venu, il a vu, il a conquis. Capello la classe a brillé dès ses débuts ». Le Mirror s’enthousiasmait encore en rappelant que l’Italien « a promis de rendre sa fierté à l’Angleterre ». Le Daily Telegraph était également sous le charme. « Un homme confiant dans sa réussite, qui n’a pas besoin d’artifices et qui, contrairement à ses prédécesseurs, n’a pas semblé impressionné par la presse anglaise », écrivait le journal, qui traçait un parallèle entre Capello et Alf Ramsey, le manageur champion du monde en 1966. « Comme lui, il a beaucoup de choses à prouver, mais comme lui, c’est un leader qui sait se faire respecter par ses joueurs. » Le Sun semblait, lui, moins emballé que ses concurrents. « On nous avait promis un parrain, c’est plutôt le père Noël que nous avons vu », avançait le tabloïd pour qui l’Italien est apparu « courtois et doux », loin de son image de « dur ». Le Guardian était également assez réservé. « Capello a laissé sa réputation parler pour lui et son autorité a transpiré par moments », soulignait le journal de gauche qui s’empressait de mettre en exergue « le mécontentement de la nomination d’un sélectionneur étranger » et le problème du niveau des entraîneurs anglais. Le Times était sur la même longueur d’onde. « Ce devrait être un triomphe, pourquoi avons-nous l’impression que c’est une défaite ? assénait le quotidien. Il est probablement le meilleur à ce poste, mais l’absence de prétendant anglais est un réquisitoire accablant contre notre football. C’est un horrible revers. » Enfin, dans le Daily Mail, Alan Curbishley, le manageur anglais de West Ham, s’inquiétait : « J’ai peur que nous soyons entrés dans une nouvelle ère et que plus jamais un Anglais ne dirige notre sélection nationale. » Une pensée symptomatique du malaise que l’intronisation de Capello n’avait pas réussi à lever.
La presse anglaise était partagée hier entre éloges à Fabio Capello, présenté lundi, et regrets après la nomination à la tête de l’équipe nationale d’un sélectionneur étranger.
Le Daily Mirror était le tabloïd le plus élogieux. « C’est l’homme qu’il faut », titre le journal dont l’intertitre était révélateur : « Il est venu, il a vu, il a conquis....