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Sacrée famille Josiane Balasko et Marilou Berry

Mère et fille ont des rondeurs dont elles sont très fières. Mère et fille sont, disons, plutôt enrobées et elles ne s’en cachent pas, mais au contraire le revendiquent haut et fort à l’écran. Josiane Balasko et Marilou Berry sont la revanche des femmes potelées et la preuve qu’on peut réussir au cinéma sans avoir la taille d’une brindille. Fille d’un patron de bistrot yougoslave, la petite Balasko rêve très jeune d’embrasser une carrière artistique. Elle opte donc pour la comédie, suit des cours de théâtre et, au milieu des années 70, elle rejoint l’équipe du « Splendid » alors à la recherche d’une remplaçante pour Valérie Mairesse. C’est le début d’une longue entente avec cette bande de copains et d’une longue amitié qui se traduira par des films comme Les bronzés ou Le père Noël est une ordure. Plus tard, grâce à Blier le provocateur, la comédienne joue dans Trop belle pour toi et multiplie des rôles hauts en couleur tant au cinéma qu’au théâtre. Dès les années 80, Josiane Balasko passe derrière la caméra et révèle ses talents de réalisatrice. Son quatrième long-métrage, Gazon maudit, obtiendra même le César du meilleur scénario en 1995. Sa fille Marilou Berry, née de son union avec le sculpteur Philippe Berry (frère de Richard), semble suivre les traces de sa mère. Ayant fait ses premiers pas à l’écran à l’âge de 8 ans dans Ma vie est un enfer, comédie réalisée par sa maman et dans laquelle joue son oncle Richard, Marilou semble peu intéressée par les études. Elle quitte donc le lycée en classe de seconde et s’inscrit au conservatoire. Elle enchaîne rapidement les stages sur les plateaux de tournage. La jeune comédienne va alors s’imposer comme une révélation de l’année 2004 grâce à deux rôles d’ado ronde et complexée : Comme une image, d’Agnès Jaoui et La première fois que j’ai eu 20 ans. Tout comme sa mère, Marilou Berry, en pleine forme dans sa carrière, s’amuse à pratiquer l’autodérision à propos de ses formes.
Mère et fille ont des rondeurs dont elles sont très fières. Mère et fille sont, disons, plutôt enrobées et elles ne s’en cachent pas, mais au contraire le revendiquent haut et fort à l’écran.
Josiane Balasko et Marilou Berry sont la revanche des femmes potelées et la preuve qu’on peut réussir au cinéma sans avoir la taille d’une brindille.
Fille d’un patron de...