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Les obstacles sur la voie de l’élection sont d’ordre « technique », estime l’Élysée Paris, d’Élie MASBOUNGI

Le président français, Nicolas Sarkozy, continue de suivre de près les développements de la situation au Liban directement à travers ses conseillers ou par le moyen du ministère des Affaires étrangères, dont les équipes travaillent en étroite collaboration avec celles de l’Élysée. Cette collaboration s’est intensifiée au cours de ces derniers jours, a affirmé à L’Orient-Le Jour un responsable politique proche de l’Élysée, qui a ajouté que l’inquiétude du président et du gouvernement français en général a atteint son paroxysme au cours de ces dernières quarante-huit heures, c’est-à-dire depuis l’attentat de Baabda qui a coûté la vie au général François el-Hajj. Ce responsable a précisé que les analystes français considèrent que le Liban fait face à un cycle de violence d’un genre nouveau, dans la mesure où il permet de mettre en cause non seulement une partie extérieure – le régime syrien pour être plus précis – mais une multitude d’organisations terroristes agissant sous la bannière de l’islam militant et dont fait partie Fateh el-Islam, la formation terroriste qui a croisé le fer ouvertement avec l’armée à Nahr el-Bared. Au niveau officiel, le « la » a été encore une fois donné hier par le porte-parole de l’Élysée, M. David Martinon, qui a affirmé au cours de son point de presse que « la France reste attachée à la réussite du processus d’élection d’un président libanais de large rassemblement et ce, à la date du 17 décembre courant et en tout cas avant la fin de la session ordinaire de l’Assemblée ». En réponse à un certain nombre de questions émanant de journalistes libanais, M. Martinon a qualifié de « techniques » les obstacles qui se dressent encore sur la voie du scrutin présidentiel. Il a notamment affirmé : « Nous réitérons notre appel pour l’élection d’un nouveau président libanais et souhaitons que les Libanais se débarrassent de toutes les influences extérieures. » Ces derniers propos constituaient en fait une réponse à la question d’un de nos confrères qui lui demandait si en liant la possibilité d’un possible voyage en Syrie au bon déroulement de l’élection présidentielle libanaise, Nicolas Sarkozy n’insinuait pas une responsabilité syrienne dans le non-déroulement de ce scrutin. « Il ne m’appartient pas de commenter ici des interviews parues dans la presse », avait commencé par répondre le porte-parole de l’Élysée.
Le président français, Nicolas Sarkozy, continue de suivre de près les développements de la situation au Liban directement à travers ses conseillers ou par le moyen du ministère des Affaires étrangères, dont les équipes travaillent en étroite collaboration avec celles de l’Élysée. Cette collaboration s’est intensifiée au cours de ces derniers jours, a affirmé à L’Orient-Le...