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Tennis - Patrick McEnroe estime la tâche « difficile, mais pas impossible » Les États-Unis pensent déjà à la prochaine édition de la Coupe Davis

La Coupe Davis version 2007 à peine en poche, l’équipe des États-Unis pense déjà à la prochaine édition et à la possibilité de conserver un trophée qui lui échappait depuis 12 longues années. Lucide, Patrick McEnroe a estimé après la victoire face à la Russie (4-1) ce week-end à Portland qu’il serait « difficile, mais pas impossible » d’inscrire une deuxième fois de rang les États-Unis au palmarès de l’épreuve par équipe. Une performance que plus aucune nation n’a réussie depuis la Suède en 1998. Avant les Scandinaves, l’Allemagne de l’Ouest avait été la dernière à réaliser cet exploit, en 1989. Une rareté, donc, mais une rareté relativement récente en Coupe Davis. Entre 1937 et 1973, Australiens et Américains se partagent le trophée. Puis progressivement, certaines nations, telles la Suède, l’Allemagne, et plus tard la France émergent. Déjà, la concurrence devient plus sévère. Et les années 2000 apportent leur lot de nouveaux talents venus de pays de plus en plus ambitieux. « Dans le passé, il y avait quatre ou cinq bonnes équipes, explique Patrick McEnroe. Aujourd’hui, il y en a beaucoup plus. Des nations comme la Croatie, la Slovaquie, le Chili ou la République Tchèque peuvent battre tout le monde, surtout chez eux. Je pense qu’il n’a jamais été aussi difficile de gagner la Coupe Davis. » Autant dire que la tâche des Américains la saison prochaine s’annonce des plus ardues. Rien que pour arriver en finale, ils devront aller gagner en Autriche, puis, si tout va bien, recevoir la France, avant de voyager à nouveau sur les terres de l’Allemagne ou de l’Espagne. Or le choix des surfaces incombe au pays receveur. Un élément primordial qui a d’ailleurs beaucoup compté dans la victoire américaine de ce week-end face à la Russie, tenante du titre. « Avec le recul, j’aurais fait exactement la même chose, aligné les mêmes joueurs, assure Chamil Tarpischev, le capitaine russe. Sur ce type de surface (rapide), les Américains ont joué comme on pouvait s’y attendre. » « Ça va être difficile de gagner deux matches de simple en Espagne ou en Argentine, prévient Bob Bryan, qui forme avec son frère l’équipe de double des États-Unis. Ils ont des joueurs incroyables, des monstres. Si nous tombons sur l’une de ces équipes, nous devons nous attendre à souffrir. » Pour autant, la victoire de ce week-end à Portland, la première depuis 1995, semble avoir donné un moral tout neuf aux Américains. « Si on doit aller jouer l’Espagne sur terre battue, on sera plus confiant que par le passé après l’année qu’on a vécue, assure James Blake. Savoir qu’on a battu la République tchèque sur terre battue au premier tour cette année, savoir qu’on est tenants du tire nous aidera. »
La Coupe Davis version 2007 à peine en poche, l’équipe des États-Unis pense déjà à la prochaine édition et à la possibilité de conserver un trophée qui lui échappait depuis 12 longues années. Lucide, Patrick McEnroe a estimé après la victoire face à la Russie (4-1) ce week-end à Portland qu’il serait « difficile, mais pas impossible » d’inscrire une deuxième fois de...