Les Serbes ont déclaré avoir des « objections fondamentales » au plan de la troïka sur l’avenir du Kosovo, qui comporte 14 propositions, lors de la reprise hier à Vienne des pourparlers avec les albanophones. À l’issue d’une réunion dans la matinée avec les médiateurs internationaux, le ministre serbe des Affaires étrangères Vuk Jeremic a déclaré que les négociations devaient être basées sur la résolution de l’ONU qui affirme la souveraineté de la Serbie sur la province. Les dirigeants albanais, qui ont entamé des discussions directes avec les représentants serbes hier dans l’après-midi, ont prévenu qu’ils proclameraient rapidement l’indépendance après le dernier jour des discussions le 10 décembre. La troïka, composée des États-Unis, de la Russie et de l’Union européenne, a soumis aux deux parties une liste de 14 points d’accords potentiels sur l’avenir de la province. Ils stipulent notamment que Belgrade « ne gouvernera pas le Kosovo » ou ne « réétablira pas une présence physique » dans la province administrée par l’ONU depuis 1999.
Les Serbes ont déclaré avoir des « objections fondamentales » au plan de la troïka sur l’avenir du Kosovo, qui comporte 14 propositions, lors de la reprise hier à Vienne des pourparlers avec les albanophones. À l’issue d’une réunion dans la matinée avec les médiateurs internationaux, le ministre serbe des Affaires étrangères Vuk Jeremic a déclaré que les négociations devaient...
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