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Tennis - Robredo échoue en quarts de finale du tournoi de Bercy et perd toute chance de participer aux Masters Baghdatis, cerveau en veille pour jouer libéré

Après des mois de tourments, Marcos Baghdatis a mis le cerveau en veille pour jouer enfin un tennis libéré : ça lui réussit plutôt bien puisqu’il a atteint les demi-finales d’un Masters Series pour la première fois de sa carrière hier à Paris-Bercy. « Aller au Masters ? Je ne veux pas y penser. » Pourtant ça marche bien cette semaine. « C’est parce que j’ai arrêté de me prendre la tête, de réfléchir. » Au bout d’une saison moyenne, sans éclat, le Chypriote a trouvé la solution pour mettre fin à la sinistrose : débrancher son cerveau ! « Le déclic est venu à Bâle la semaine dernière contre Calleri, raconte-t-il. Je n’ai pas servi une première balle du match alors qu’à l’entraînement je battais tout le monde. Je me suis rendu compte qu’en fait j’étais trop négatif, que je cherchais trop le point parfait. » « Que ce soit avant, pendant ou après le match, je n’arrêtais pas de réfléchir. À un moment je me suis dit : Marcos arrête. Arrête de réfléchir à chaque fois que tu frappes une balle. J’en ai parlé avec mon entraîneur et depuis j’ai arrêté de cogiter. Je joue, c’est tout. » Les effets de ce retour au calme sont foudroyants : en battant Tommy Robredo (6-4, 6-4) en quarts de finale hier, Baghdatis a battu son deuxième membre du top 10 de la semaine (après Davydenko jeudi), un doublé qui ne lui était plus arrivé depuis sa finale à sensation à l’Open d’Australie en janvier 2006. Si je peux faire un hold-up... Mieux ! Après être arrivé à Bercy avec l’étiquette de 22e mondial avec un seul titre (mineur) à son actif cette saison, à Zagreb, il pourrait se retrouver 8e lundi avec une qualification pour le Masters en poche. « Si je peux faire un hold-up, je le ferai », finit-il par lâcher devant la presse qui le bassine avec le Masters de Shanghai. Pour cela il devra aller au minimum en finale, mais Baghdatis y croit. Pour Tommy Robredo, cette défaite signifie la fin de ses espoirs de disputer la Masters Cup, qui réunira à partir du 11 novembre les huit meilleurs joueurs de la saison. Six joueurs – Roger Federer, Rafael Nadal, Novak Djokovic, Nikolay Davydenko, Andy Roddick et David Ferrer – sont déjà assurés de faire le voyage en Chine. Deux places restent à prendre. C’est la première fois que Baghdatis atteint les demi-finales d’un Masters Series, à Paris, une ville qu’il connaît par cœur pour avoir été formé à l’Académie Mouratoglou, en Région parisienne. Longtemps entraîné par Guillaume Peyre, il est retourné en début d’année dans sa Chypre natale pour renouer avec Yiannos Hadjigeorgiou, son coach d’enfance et capitaine de l’équipe chypriote en Coupe Davis.
Après des mois de tourments, Marcos Baghdatis a mis le cerveau en veille pour jouer enfin un tennis libéré : ça lui réussit plutôt bien puisqu’il a atteint les demi-finales d’un Masters Series pour la première fois de sa carrière hier à Paris-Bercy.
« Aller au Masters ? Je ne veux pas y penser. » Pourtant ça marche bien cette semaine. « C’est parce que j’ai...