Étudiants indépendants et fiers de l’être

Un clan qui, pour une fois, se dit indépendant en l’étant tout autant. Un clan qu’aucun des deux autres n’a pu pervertir aux petits jeux électoraux. Un clan qui, dès le premier jour et jusqu’à l’annonce des résultats plus qu’extraordinaires, fut indépendant et qui, aujourd’hui, par ces lignes, veut dire qu’il le restera. Un germe, une idée, un mouvement. Une dizaine d’étudiants qui en entraîna d’autres. Des bleus, des oranges, des blancs, autant de couleurs pour la première fois unies, unies pour qu’au sein de notre faculté, une ambiance académique et amicale règne sans laisser les idéologies politiques nous ronger comme elles l’ont fait au pays. Un nouveau mouvement donc, un nouveau nom : Trait d’union. Plusieurs étudiants, aux différentes facettes politiques, qui ont simplement décidé de laisser leurs idées politiques à la porte de la faculté et d’essayer d’œuvrer pour le bien des élèves et non des partis. « C’est une blague, vous n’y arriverez jamais… » Et après maintes tentatives de dissolution du groupe par des rumeurs ou des attaques verbales mais assassines, une annonce : le lundi 29 octobre 2007, le candidat de Trait d’union l’emporte en tête de liste sur tous les autres candidats. Le lundi 29 octobre 2007, le changement l’emporte sur l’habituelle issue électorale ; tous remarquent qu’il est possible de ne pas être un mouton de Panurge et qu’un groupuscule peut avoir son mot à dire. La victoire prouve que beaucoup y ont cru et cela nous suffit car, contrairement aux autres partis, nous n’avons pas la prétention de faire croire aux universitaires que notre travail sera à la base de l’élection présidentielle ou que Chebaa sera libérée grâce à nos paroles. Nous prouvons juste que parfois une idée neuve peut l’emporter sur 15 ans d’idées faites, que croire c’est pouvoir. Alors oui, nous clamons haut et fort notre indépendance de tout autre parti et nous promettons dans ces lignes que tant que les jeunes y croiront, nous persévérerons dans ce chemin d’indépendance qui, nous le savons d’ores et déjà, sera parsemé d’obstacles. Vous nous direz peut-être fous : mais n’est-ce pas la folie qui est à la base des grandes idées de l’histoire ?... Sans prétention, mais avec beaucoup de cœur... Jean Georges PRINCE Deuxième année de droit, pour Trait d’union