Rechercher
Rechercher

Actualités

Un projet de loi à la Knesset suscite la colère des élus arabes israéliens

Le Parlement israélien a adopté hier en lecture préliminaire un projet de loi interdisant la députation à toute personne se rendant dans un pays ennemi sans autorisation préalable, suscitant la colère des députés des formations arabes. Le projet de loi présenté par deux députés d’extrême droite a été adopté par 52 voix contre 19 des députés présents. Le Parlement israélien (la Knesset) compte 120 sièges. Pour être adoptée définitivement, cette loi doit encore être votée en trois lectures successives par la Chambre. « Tout citoyen de ce pays (Israël) comprend que si un député arabe se rend en Syrie pour y rencontrer (des représentants du) Hezbollah (libanais), il s’agit clairement d’un encouragement à la poursuite de la lutte armée contre Israël », a déclaré le député Zvoulon Orlev (Union nationale-Parti national religieux), l’un des auteurs du projet de loi, à la radio militaire. Visés par ce projet, les députés des formations arabes dont certains sont habitués à effectuer des visites en Syrie et au Liban, deux pays arabes voisins avec lesquels Israël est, techniquement, toujours en guerre, ont réagi avec colère. En avril, le député Azmi Bishara, une figure de la communauté arabe israélienne, soupçonné d’intelligence avec le Hezbollah, avait été contraint de démissionner, après des visites au Liban et en Syrie qui avaient fait scandale en Israël.
Le Parlement israélien a adopté hier en lecture préliminaire un projet de loi interdisant la députation à toute personne se rendant dans un pays ennemi sans autorisation préalable, suscitant la colère des députés des formations arabes. Le projet de loi présenté par deux députés d’extrême droite a été adopté par 52 voix contre 19 des députés présents. Le Parlement israélien...