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Téhéran ne négociera avec personne son « droit légitime » à la technologie nucléaire, insiste Ahmadinejad La menace des Pasdarans : l’Iran sera un bourbier pour les USA, pire que l’Irak

Les autorités iraniennes ont averti hier les États-Unis que l’Iran deviendrait pour eux « un bourbier plus profond que l’Irak » s’ils s’avisaient de l’attaquer au prétexte de le faire renoncer à son programme nucléaire. «Si les ennemis font preuve d’inexpérience et veulent envahir l’Iran islamique, ils recevront une sérieuse gifle de l’Iran », a affirmé le commandant du corps des gardiens de la révolution, Mohammad Ali Jafari, lors d’une parade militaire dans le nord de l’Iran. « L’ennemi doit savoir que, s’il attaque, il sera enlisé dans un bourbier plus profond que l’Irak et l’Afghanistan, dont il ne sortira que défait », a encore prévenu Jafari, dont les propos étaient rapportés par l’agence de presse officieuse FARS. Le corps des gardiens de la révolution et son unité d’élite, la brigade al-Qods, accusés d’alimenter l’instabilité en Irak, font l’objet de nouvelles sanctions américaines annoncées la semaine dernière. Mardi, la Maison-Blanche a assuré que Washington était résolu à résoudre pacifiquement la crise avec Téhéran au sujet du programme nucléaire iranien, alors que, quelques jours plus tôt, le président George Bush évoquait le spectre d’« une troisième Guerre Mondiale ». Dans le même temps, le président Mahmoud Ahmadinejad a réaffirmé que l’Iran ne négociera avec personne son « droit légitime » à la technologie nucléaire et a exclu de discuter avec les États-Unis dont, a-t-il dit, « la nation iranienne n’en a pas besoin ». Des représentants des États-Unis et des autres pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU doivent se réunir aujourd’hui ou vendredi à Londres pour débattre des nouvelles sanctions contre le régime de Téhéran. La Chine et la Russie, qui y sont hostiles, préconisent la poursuite des efforts diplomatiques, dont ceux de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui doit rendre à la mi-novembre un rapport évaluant la volonté de l’Iran de dissiper les doutes qu’engendrent ses activités nucléaires sensibles. « Nous encourageons la direction iranienne à travailler davantage, et plus activement si possible, avec l’AIEA pour éclaircir les questions soulevées par l’agence », a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Lavrov, qui a été reçu mardi à Téhéran par Ahmadinejad deux semaines à peine après le président russe Vladimir Poutine, a « souligné l’importance de clore ces questions au plus vite afin de rétablir la confiance dans la nature exclusivement pacifique des activités de l’Iran ». Lors de cette rencontre, Sergueï Lavrov a remis à Ahmadinejad un message de Vladimir Poutine, a rapporté hier la télévision iranienne. Aucun détail n’a cependant été fourni sur le contenu de ce message.
Les autorités iraniennes ont averti hier les États-Unis que l’Iran deviendrait pour eux « un bourbier plus profond que l’Irak » s’ils s’avisaient de l’attaquer au prétexte de le faire renoncer à son programme nucléaire.
«Si les ennemis font preuve d’inexpérience et veulent envahir l’Iran islamique, ils recevront une sérieuse gifle de l’Iran », a affirmé le commandant...