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Sacrée famille Alain et Anthony Delon

Avoir la plus belle gueule du cinéma français est très flatteur, mais c’est aussi une lourde responsabilité à assumer. Or Alain Delon a longtemps assuré cette tâche avec beaucoup de panache. Belle gueule certes, mais également un acteur qui a plus de 80 films à son actif. Depuis son premier rôle en 1957 dans Quand la femme s’en mêle d’Yves Allégret, Delon enchaîne les longs-métrages. Il ne cesse de tourner avec des réalisateurs de renom, comme Henri Verneuil dans Mélodie en sous-sol et Luchino Visconti pour Le Guépard. Mais c’est dans Le Samouraï de Jean-Pierre Melville en 1967 et Monsieur Klein en 1976 de Joseph Losey qu’il livre ses meilleures performances de comédien. César du meilleur acteur en 1985 pour sa prestation dans Notre histoire, de Bertrand Blier, le comédien retrouve, après plus de trente ans, son partenaire de Borsalino, Jean-Paul Belmondo, une comédie truffée de clins d’œil à leurs carrières passées. Si Alain Delon demeure jusqu’à nos jours un pilier du cinéma ainsi que de la scène française, il n’en est pas de même pour son fils Anthony. Ce dernier, qui a pourtant suivi la trace de ses deux parents, tous deux comédiens, est demeuré trop longtemps dans l’ombre de son père. Essayant de se faire un nom ou plutôt un profil, ses erreurs et ses incertitudes le poussent plus à jouer les seconds rôles. Et pourtant, Delon Jr n’a rien à envier à l’allure de son père. Récemment, les spectateurs ont souvent eu l’occasion de le voir dans des séries télévisées. Est-ce là la preuve d’un nouveau départ ?
Avoir la plus belle gueule du cinéma français est très flatteur, mais c’est aussi une lourde responsabilité à assumer. Or Alain Delon a longtemps assuré cette tâche avec beaucoup de panache. Belle gueule certes, mais également un acteur qui a plus de 80 films à son actif.
Depuis son premier rôle en 1957 dans Quand la femme s’en mêle d’Yves Allégret, Delon enchaîne les...