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DU MONDE ENTIER

Trop de femmes fracturées, alors que la vie est devant elles ! Selon une enquête européenne de TNS HealthCare, il faut attendre la première fracture, chez une femme sur cinq, pour que soit posé le diagnostic d’ostéoporose ! Un constat d’autant plus surprenant que nous disposons aujourd’hui de tous les outils de diagnostic et de traitement, remarque l’agence Destination santé. L’enquête révèle également d’autres surprises. Plus d’une femme sur trois par exemple, parmi celles chez qui un diagnostic d’ostéoporose a été posé, ne suit aucun traitement médicamenteux. C’est même le cas de pratiquement une femme sur deux en Allemagne ! Malgré l’existence de thérapies qui ont largement prouvé leur efficacité, le traitement de la maladie fait donc aujourd’hui encore défaut. Résultat, 62 % des patientes souffrant d’ostéoporose ont déjà été victimes d’une fracture. Or bien souvent, ces accidents débouchent sur une perte d’autonomie. Ainsi en va-t-il de la redoutable fracture de la hanche, qui frappe chaque année plus de 50 000 Françaises. Une femme sur quatre en meurt dans l’année suivante, et 60 % des survivantes ne recouvrent jamais leur autonomie. Le virus H5N1 pourrait devenir endémique en Europe via canards et oies Le virus de la grippe aviaire H5N1 pourrait être transmis aux poulets en Europe par des populations de canards et d’oies domestiques apparemment en bonne santé et devenir endémique, ouvrant ainsi « un nouveau chapitre dans l’évolution » de la maladie, a mis en garde la FAO. Parlant d’un « danger sous-jacent », l’organisation onusienne a estimé dans un communiqué que « le virus de la grippe aviaire H5N1 pourrait, dans certaines parties de l’Europe, se fixer chez les poulets, canards et oies domestiques ». Le virus pourrait être transmis aux volailles par des canards et oies d’élevage apparemment en bonne santé, « qui joueraient ainsi un rôle plus important dans la persistance du virus que celui qu’on leur accordait par le passé ». « La recherche de la présence du H5N1 dans les pays ayant de fortes populations de canards et d’oies domestiques devrait être renforcée d’urgence », selon la FAO. Le lien entre canards et oies domestiques, d’une part, et poulets, d’autre part, est considéré par de nombreux experts comme l’un des principaux facteurs de base de la grippe aviaire, hautement pathogène dans les pays où le virus s’est implanté, a rappelé l’agence basée à Rome. Le tabagisme maternel favoriserait les troubles du comportement D’après une étude relayée dans Tabac Actualités, le tabagisme maternel au cours de la grossesse expose l’enfant à naître à différents troubles du comportement : agressivité, hyperactivité, troubles de la conduite… Plus la future maman fume, plus les risques sont majorés, rapporte l’agence Destination santé. Liza Gatzke-Kopp et Théodore Beauchaine, de l’Université de Washington, ont mené une enquête auprès de 137 femmes. Il en ressort que l’exposition in utero au tabac s’est révélée clairement associée à une augmentation de ces troubles. Et ceci, même chez les futures mamans exposées au tabagisme passif. En revanche, ils n’ont pas constaté de risque de dépression ni d’anxiété. Pour la pédopsychiatre Marie-Hélène le Heuzey, de l’hôpital Robert Debré à Paris, « les troubles du comportement sont favorisés par de multiples facteurs : petit poids de naissance, prématurité, alcoolisation maternelle, etc. ». « Le tabagisme in utero rend l’enfant plus vulnérable, mais cette vulnérabilité ne s’exprime que si d’autres conditions sont aussi présentes », note-t-elle. En d’autres termes, le tabac constitue un facteur défavorisant. Pas si inoffensifs, les laxatifs à base de plantes… Contre la constipation, les plantes médicinales traditionnelles proposent une gamme étendue de laxatifs. Mais ces substances « naturelles » ne sont pas anodines, indique l’agence Destination santé. Gare donc aux effets indésirables et surtout aux interactions médicamenteuses. « Tout laxatif est en principe susceptible de perturber l’absorption de médicaments », mettent en garde les rédacteurs de la Revue Prescrire. C’est plus particulièrement le cas de ceux qui renferment des argiles, des oxydes, des hydroxydes et des sels de magnésium ou d’aluminium, mais aussi des laxatifs de lest, qui « doivent être pris à distance d’autres médicaments ». Et avec modération ! Tout abus prolongé augmente les risques de diarrhées chroniques et d’hypokaliémie, un trouble caractérisé par une diminution anormale du taux sanguin de potassium. Quant à la consommation excessive de laxatifs dits « anthracéniques » – extraits d’aloès, d’anis, de fucus, de bourdaine, de boldo, de tamarin et de « cascara » –, elle a été associée à un risque de mélanose colique. En d’autres termes, la muqueuse intestinale devient noire ! Rappelons enfin que la constipation se combat surtout en instaurant un régime riche en fruits et en fibres. Il faudrait aussi boire abondamment et pratiquer un exercice physique. Et surtout, avant de recourir à telle ou telle substance, n’oubliez pas d’en parler à votre médecin.
Trop de femmes fracturées,
alors que la vie est devant elles !

Selon une enquête européenne de TNS HealthCare, il faut attendre la première fracture, chez une femme sur cinq, pour que soit posé le diagnostic d’ostéoporose ! Un constat d’autant plus surprenant que nous disposons aujourd’hui de tous les outils de diagnostic et de traitement, remarque l’agence Destination...