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Quatre toiles monumentales de Foujita exposées à Chamarande, dans l’Essonne

Quatre toiles monumentales du peintre d’origine japonaise Léonard Tsuguharu Foujita (1886-1968), dont trois n’avaient pas été exposées depuis 1929, seront proposées à l’œil du public jusqu’au 3 février à l’orangerie du château de Chamarande (Essonne). Ces quatre huiles sur toile de trois mètres sur trois, de 1928, se présentent sous la forme de deux diptyques, intitulés Lutteurs et Grande composition. Le premier présente une ambiance de combats dans une composition très tournoyante, faite de corps musculeux inspirés de la sculpture grecque, le second des personnages enlacés et alanguis. « Foujita a renoncé à certaines commandes pour faire ces tableaux, à une époque où il était à l’apogée de sa gloire », explique Anne le Diberder, commissaire de l’exposition. Longtemps stockées dans un garde-meuble, ces toiles avaient été décadrées et roulées comme des tapis (face peinte à l’intérieur, occasionnant d’importantes craquelures) et ont été données en 1992 par Kimiyo, la dernière épouse de Foujita, au conseil général de l’Essonne. Récupérées dans un état épouvantable, moisies, elles ont nécessité cinq années de restauration. Pendant la durée de l’exposition, la maison-atelier de Foujita à Villiers-le-Bâcle (Essonne), achetée par l’artiste en 1960, sera exceptionnellement ouverte au public. La toile Avec qui voulez-vous lutter (1958), ainsi que des esquisses préparatoires y seront exposées. Conservé en l’état, l’atelier semble encore utilisé par le peintre. Une chemise laissée sur le dossier d’une chaise face à une table de travail, un chiffon sur le robinet de l’évier laissent à penser qu’il s’est brièvement absenté. Par ailleurs, des toiles de cette figure emblématique de l’École de Paris sont présentées jusqu’au 26 janvier à la Maison de la culture du Japon à Paris à l’occasion d’une exposition intitulée « de Kuroda à Foujita ».
Quatre toiles monumentales du peintre d’origine japonaise Léonard Tsuguharu Foujita (1886-1968), dont trois n’avaient pas été exposées depuis 1929, seront proposées à l’œil du public jusqu’au 3 février à l’orangerie du château de Chamarande (Essonne).
Ces quatre huiles sur toile de trois mètres sur trois, de 1928, se présentent sous la forme de deux diptyques, intitulés...