Voile - Le départ de l’épreuve aura lieu le week-end prochain La Transat Jacques Vabre, objet de toutes les ambitions

Avant le départ de la Transat Jacques Vabre au Havre le week-end prochain, Franck Cammas, Pascal Bidégorry, Lionel Lemonchois, Yvan Bourgnon ou encore Michel Desjoyeaux ont expliqué à Reuters pourquoi ils se voyaient déjà tous vainqueurs de l’épreuve. Transatlantique en double bisannuelle, la Transat Jacques Vabre emmènera cette année, pour sa huitième édition, 63 bateaux répartis en quatre classes à Salvador de Bahia (Brésil), pour un parcours total de 4 340 milles. Le départ des monocoques sera donné samedi à 12h00 GMT et celui des cinq multicoques dimanche, à la même heure. Avec un récent record de la traversée de l’Atlantique Nord en poche, les vainqueurs de 1999 Franck Cammas et Steve Ravussin seront de nouveau associés cette année. Pour Cammas, la victoire est nécessaire pour « être au chaud le plus vite possible ». Son coéquipier, plus terre-à-terre, pense que la clé du succès se trouve dans le stock de « viande séchée venant du Valais et du gruyère sans trou » qu’il projette d’emporter avec lui. Deuxième de la Route du rhum en novembre dernier, Pascal Bidégorry remet cette année son titre en jeu avec Lionel Lemonchois. « Je nous vois bien gagner car c’est une habitude qui nous va bien », a-t-il confié à Reuters avec élégance. « Deux pièces, une véranda, une mezzanine » De son côté, Yvan Bourgnon retrouvera son coéquipier Jacques Vincent qui effectuera cette année la quatrième Transat Jacques Vabre de sa carrière. « Il est mon porte-bonheur pour la victoire parce qu’il l’a déjà été en me présentant ma femme », déclare Bourgnon, un sourire au coin des lèvres. Après avoir participé trois fois en multicoque, Michel Desjoyeaux chevauchera un monocoque conçu pour le Vendée Globe 2008. Sans routeur, le skipper se positionne malgré tout en vainqueur, vantant les mérites de son bateau « confortable avec deux pièces, une véranda et une mezzanine ». Deuxième de la Route du rhum avec son monocoque framboise, Jean Le Cam se verrait bien imiter l’Afrique du Sud, sacrée championne du monde de rugby en octobre dernier au Stade de France. « Je vais gagner parce que les “Boks” ont bien réussi à battre les Anglais en finale de la Coupe du monde », a-t-il confié une semaine avant le départ de la course.