Coup d’envoi de la 6e édition de la campagne nationale de sensibilisation au cancer du sein Réduction allant jusqu’à 70 % sur le prix des mammographies jusqu’au 18 novembre

« Le dépistage précoce sauve les vies. » Ce message, que ne se lassent pas de lancer les spécialistes de la santé publique au Liban et dans le monde pour rappeler aux femmes l’importance de ne pas rater le rendez-vous annuel avec la mammographie, va désormais de pair avec le mois d’octobre, désormais consacré à une campagne nationale sur la prévention de la tumeur au sein. Pour cette sixième édition, le ministère de la Santé, en collaboration avec les laboratoires Hoffmann-La Roche, reprend les réductions sur les prix des mammographies, interrompues l’année dernière « à cause de la guerre de juillet ». Jusqu’au 18 novembre, les femmes pourront ainsi bénéficier d’une réduction allant jusqu’à 70 % sur les mammographies. Celles-ci seront proposées à 30 000 LL dans les hôpitaux publics et à 40 000 LL dans les hôpitaux privés et centres médicaux. La campagne a été lancée au cours d’un séminaire organisé la semaine dernière à l’hôtel Phoenicia InterContinental, au cours duquel ont pris la parole le Dr Ali Chamseddine, chef du département d’hématologie et d’oncologie au centre médical de l’Université américaine de Beyrouth, qui a présenté les nouvelles perspectives en oncologie et dans le traitement du cancer du sein, et le Dr Imad al-Ghossein, radiologue, qui a insisté sur le dépistage radiologique du cancer du sein. Rappelons que le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme. Au Liban, il constitue 42 % de tous les cas de cancer détectés chez les femmes, selon les chiffres 2003 du Registre national du cancer. Le taux d’incidence au Liban augmente considérablement, avec 76 nouveaux cas pour 100 000 femmes par an. Les principaux facteurs de risques de ce cancer, qui comprend plusieurs types et plusieurs stades (4 stades), demeurent l’âge (dans 78 % des cas, la femme a plus de 50 ans), une prédisposition génétique (10 % des cas sont dus à un facteur héréditaire), l’histoire familiale, soit une parente ayant déjà développé un cancer du sein, des menstruations précoces, c’est-à-dire avant 12 ans, et une ménopause tardive, après 50 ans. À cela s’ajoutent d’autres facteurs relatifs au mode de vie de la femme, tels que l’obésité et une alimentation riche en graisses, une grossesse tardive (après 30 ans), une courte période d’allaitement, une consommation excessive d’alcool, la sédentarité et un traitement hormonal post-ménopausal. En ce qui concerne les symptômes de la maladie, les spécialistes rappellent que, dans un stade précoce, la tumeur au sein peut être asymptomatique. Les principaux symptômes demeurent toutefois une nodosité dure dans le sein ou dans le creux de l’aisselle (indolore et apparaissant sur un seul côté), des changements au niveau de la peau (fossettes, écaillages, rougeur), de la taille ou de la forme du sein, comme au niveau du mamelon (sécrétion de substances inhabituelles ou des rougeurs). Les spécialistes ont enfin mis l’accent sur les principaux moyens de dépistage d’un cancer du sein : un auto-examen mensuel, un examen clinique annuel et une mammographie dès l’âge de 40 ans, en l’absence d’un antécédent familial. Dans le cas contraire, la mammographie doit commencer cinq ans plus tôt que le plus jeune âge au cours duquel la tumeur a été diagnostiquée dans cette famille. Pour plus d’informations sur les centres qui proposent des réductions sur les mammographies, visiter le site de la campagne à l’adresse www.roche-arabia.com/bcac ou appeler au 03/871178, du lundi au vendredi, de 9h00 à 17h00.