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OPA Défaite du « chevalier blanc » Barclay’s dans la course au rachat d’ABN Amro

La banque britannique Barclays a reconnu hier sa défaite dans la course au rachat de la Néerlandaise ABN Amro, qu’elle disputait depuis avril avec un consortium composé de Royal Bank of Scotland (RBS), Fortis et Santander, garantissant la victoire de celui-ci. L’offre de Barclays valorisait la banque néerlandaise autour de 63 milliards d’euros (aux cours d’hier), loin derrière celle du consortium mené par RBS, qui a proposé 71 milliards d’euros. La confirmation de l’échec de Barclays ouvre la voie à une victoire de sa rivale britannique RBS, alliée à la belgo-néerlandaise Fortis et à l’espagnole Santander, qui devraient donc réaliser ensemble la plus importante acquisition de l’histoire du secteur bancaire. Barclays a précisé dans un communiqué n’avoir reçu que 4,41 millions d’actions d’ABN Amro, avant la clôture de son offre, hier à 13 heures GMT, ce qui ne représente qu’à peine 0,2 % du capital de la banque basée à Amsterdam, selon les estimations de l’AFP, loin des 80 % nécessaires à la réussite de l’opération. L’offre du trio RBS/Fortis/Santander expirait quant à elle aujourd’hui à 13 heures GMT. En attendant d’en annoncer le résultat, sans doute lundi, le consortium n’a fait aucun commentaire sur la défaite de sa rivale. La déroute de Barclays laissera probablement un goût amer aux dirigeants d’ABN Amro, l’un des plus grands groupes indépendants des Pays-Bas, qui auraient préféré se faire racheter par elle, ce qui aurait donné naissance à l’une des toutes premières banques d’Europe, alors que les trois alliées comptent démanteler la banque au logo vert et jaune, se partager ses différentes activités et supprimer plusieurs milliers d’emplois au passage. ABN Amro avait d’ailleurs accepté initialement l’offre de Barclays, les deux banques ayant célébré leurs fiançailles le 23 avril. ABN Amro avait de plus tenté de mettre des bâtons dans les roues du consortium en vendant sa filiale américaine LaSalle, sur laquelle RBS avait jeté son dévolu, à Bank of America. Mais le consortium avait persévéré malgré cette « pilule empoisonnée », et, face au montant élevé de l’offre de celui-ci, la banque néerlandaise avait fini par retirer son soutien à Barclays sans pour autant l’apporter au consortium, laissant ses actionnaires choisir librement à qui ils apporteraient leurs titres. Suite à la défaite de Barclays, ABN Amro a eu des mots de soutien pour son ex-fiancée, indiquant qu’elle paierait sans rechigner la somme de 200 millions d’euros que cette dernière est en droit de lui réclamer en guise de dédommagement pour avoir rompu leur alliance.
La banque britannique Barclays a reconnu hier sa défaite dans la course au rachat de la Néerlandaise ABN Amro, qu’elle disputait depuis avril avec un consortium composé de Royal Bank of Scotland (RBS), Fortis et Santander, garantissant la victoire de celui-ci.
L’offre de Barclays valorisait la banque néerlandaise autour de 63 milliards d’euros (aux cours d’hier), loin derrière celle...