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Actualités

Le prochain président doit-il être un ténor de l’un des deux camps ou une personnalité de second plan, moins médiatisée ?

Malgré les réponses précédentes qui dénotent une franche volonté d’aller de l’avant et ne plus tenir compte des traditions politiques qui, de toute évidence, commencent à peser très lourd sur le système démocratique, les Libanais ne semblent pas être parvenus à dépasser réellement les clivages politiques actuels. Si 60,5 % des personnes interrogées estiment que le prochain président de la République ne devrait pas nécessairement appartenir à l’un des deux camps en présence (voir figure 1), les 39,5 % restantes, qui ont répondu par l’affirmative, insistent ainsi pour que le candidat politiquement estampillé 14 ou 8 Mars soit une personnalité de premier plan. C’est à partir de cette réponse qu’il est possible de dire qu’un candidat consensuel, même s'il est souhaité par la majorité des personnes interrogées, aura du mal à se frayer un chemin au milieu du manichéisme politique ambiant. Preuve en est, toutes communautés confondues, on préfère un ténor plutôt qu’une personnalité de second plan.
Malgré les réponses précédentes qui dénotent une franche volonté d’aller de l’avant et ne plus tenir compte des traditions politiques qui, de toute évidence, commencent à peser très lourd sur le système démocratique, les Libanais ne semblent pas être parvenus à dépasser réellement les clivages politiques actuels.
Si 60,5 % des personnes interrogées estiment que le prochain...