« Jimmy » fait des remous Anne DE CLERK

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’article publié dans L’Orient-Le Jour du lundi 20 août 2007 et intitulé : « Jimmy, 30 ans, profession : strip-teaseur (et fier de l’être) ». Permettez-moi quelques réflexions : – « Jimmy » pose et impose des « lignes rouges ». Ce qui donne à penser qu’à l’instant où il le voudrait, elles pourraient changer de couleur, ou tout simplement disparaître. – Venons-en aux difficultés rencontrées par notre artiste : vol de la voiture de son père à 12 ans : et s’il avait causé un accident mortel dans ces conditions ? « Élève rebelle » qui impose à tous son mode de vie : peut-on sérieusement faire confiance à un individu qui, dans sa prime jeunesse, fut loin d’être un modèle... Cependant, une conversion est toujours possible... Et je suis très heureuse pour Jimmy que les accidents dont il fut victime n’aient pas laissé des séquelles. – Venons-en maintenant à la « clientèle » exclusivement féminine, à ce que laisse entendre le texte de l’article. Femmes qui enterrent leur vie de célibataire : pourquoi admirer un autre homme que celui qu’elles se destinent à épouser et qui est « l’homme de leur vie ». Copines qui ont envie de s’amuser... Franchement, je ne vois pas ce qu’il y a de si amusant dans ce déballage de muscles ; si vraiment il y a quelque plaisir à admirer des muscles, je préfère ceux des acrobates de cirque ou des danseurs classiques ; enfin, j’estime que ce genre de spectacle est foncièrement malsain et indécent pour des jeunes filles de 18 ans et je ne voudrais pas que mes petites-filles assistent à ce genre d’exbihition (je suis grand-mère de douze petits-enfants). Article paru le mardi 4 septembre 2007