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Rugby - Mondial 2007 Pour les Blacks, l’étiquette de favori « ça fait partie du job »

Les All Blacks, installés à Marseille pour jouer leur premier match contre l’Italie (8 septembre), ne se font pas une montagne de leur statut de favoris et de l’attente qu’ils suscitent, un phénomène qui fait juste « partie du job », selon le troisième ligne Jerry Collins. « Quand vous jouez pour les All Blacks, ça fait juste partie du job ; porter le maillot noir, cela veut dire accepter de se sentir poussé par cette pression », analyse calmement l’explosif troisième ligne-aile de Nouvelle-Zélande. Venu en conférence de presse tongs aux pieds et pagne chamarré autour des hanches, Collins semble en effet plutôt tranquille à l’approche du grand rendez-vous mondial. « La Coupe ne commence vraiment que quand vous êtes sur le terrain. Pour l’instant, c’est plutôt calme mais ça va monter en puissance au fil des rencontres », souligne-t-il. « C’est super d’être favori », se réjouit son coéquipier, l’arrière Mils Muliaina. « Peut-être que dans le passé, on a pris ce statut comme une charge sur nos épaules mais aujourd’hui nous sommes très excités par cela, c’est vraiment un plaisir. » Bredouilles Dans leur hôtel situé face à la Méditerranée, les joueurs n’oublient pas l’attente des 4 millions de Néo-Zélandais, sevrés de victoire en Coupe du monde depuis 1987 alors que le rugby est sport-roi dans leur pays. « Les gens nous le rappellent sans arrêt c’est vrai, mais c’est un fait, on ne l’a pas gagnée depuis vingt ans », reconnaît humblement Muliaina. « On a à nouveau l’occasion de le faire cette année », constate-t-il. Rentrés bredouilles en 1999 et 2003 (battus respectivement par la France et l’Australie), les All Blacks ont-ils eu une approche psychologique différente de l’édition 2007 ? « Il faut être là pour gagner, pas besoin d’une approche psychologique particulière », tranche Collins, ajoutant : « Tu joues pour les All Blacks donc tu fais tout ce qui est possible pour gagner. » Le troisième ligne à la coiffure peroxydée se veut philosophe : « Sur 2003, je dirais que c’était probablement la meilleure préparation qu’on pouvait avoir, on se sentait prêts et c’est la même chose ici. » « Maintenant, ce n’est que quand on a gagné que l’on sait que la préparation était la bonne », dit-il. Les joueurs ne semblent pas encore avoir en tout cas les yeux rivés sur l’Italie qu’ils affronteront au Vélodrome samedi. Pendant que Muliaina, Collins et quelques autres répondent à la presse, dans une autre salle du luxueux hôtel où les Blacks ont élu domicile, trois de leurs coéquipiers, McCaw, Rokocoko et Howlett, amusent la galerie pour leur sponsor, Adidas. Collins a cependant déjà son avis sur la Squadra Azzurra... et sur son entraîneur, Pierre Berbizier : « Ils sont très bons, ils sont entraînés par un Français. C’était un très bon joueur, un renard, je m’attends donc à quelques tours de leur part. » « Beaucoup de leurs gars jouent en France ou en Angleterre et leur fond de jeu est devenu très bon, ils ressemblent aux Argentins et ont beaucoup progressé », estime-t-il. Et de conclure : « Nous ne les sous-estimons pas du tout, d’autant qu’ils auront sans doute beaucoup de supporteurs ici à Marseille. »
Les All Blacks, installés à Marseille pour jouer leur premier match contre l’Italie (8 septembre), ne se font pas une montagne de leur statut de favoris et de l’attente qu’ils suscitent, un phénomène qui fait juste « partie du job », selon le troisième ligne Jerry Collins.
« Quand vous jouez pour les All Blacks, ça fait juste partie du job ; porter le maillot noir,...