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Nouvel œstrogène prometteur dans le traitement des dégénérescences cérébrales ?

La nouvelle est trop belle, mais les recherches n’ont pas encore dépassé le stade d’expérimentation sur les souris. Selon des chercheurs américains, dont l’étude a été récemment publiée dans les Annales de l’Académie nationale américaine des sciences (PNAS), un œstrogène expérimental pourrait empêcher les dégénérescences cérébrales sans pour autant augmenter le risque de cancers du sein ou de l’utérus chez la femme. Il pourrait donc, selon les auteurs de l’étude, être utilisé pour traiter les dégénérescences du cerveau dans de nombreuses maladies, dont l’Alzheimer, la sclérose en plaques, la maladie de Charcot, les lésions de la moelle épinière ou même le simple vieillissement. L’œstrogène expérimental n’a été testé pour l’instant que sur des souris, mais les études ont montré qu’il permettait d’arrêter la progression de la maladie chez les souris affectées par la version animale de la sclérose en plaques. L’hormone n’a pas de propriétés anti-inflammatoires comme les œstrogènes classiques, car elle a été modifiée de façon à limiter les risques de cancers du sein ou de l’utérus, expliquent les auteurs, soulignant que cette forme d’œstrogène peut être combinée avec d’autres traitements pour lutter contre les inflammations, notamment dans le cas de la sclérose en plaques. « L’objectif principal est de protéger les neurones. C’est ce qui manque dans ce domaine », a déclaré Seema Tiwari-Woodruff, professeur assistante de neurologie à l’Université de Californie Los Angeles (UCLA), qui a travaillé sur cette étude. Affaire à suivre.
La nouvelle est trop belle, mais les recherches n’ont pas encore dépassé le stade d’expérimentation sur les souris. Selon des chercheurs américains, dont l’étude a été récemment publiée dans les Annales de l’Académie nationale américaine des sciences (PNAS), un œstrogène expérimental pourrait empêcher les dégénérescences cérébrales sans pour autant augmenter...