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Actualités - CHRONOLOGIE

Kosovo Moscou prêt à envisager la partition si un accord est signé

Moscou acceptera une partition du Kosovo si tel est le vœu de Belgrade et de la majorité albanophone de la province, a déclaré hier le chef de la diplomatie russe. Prié de dire si la Russie était prête à envisager cette partition de la province du sud de la Serbie administrée depuis 1999 par l’ONU, Sergueï Lavrov a répondu : « Les pourparlers se poursuivent avec la médiation de la troïka composée de la Russie, de l’Union européenne et des États-Unis (...). L’objectif est d’aider les parties à parvenir à un accord, et nous apporterons notre soutien à tout ce qui sera prévu dans un éventuel accord. » La veille s’était ouvert à Vienne un dernier cycle de négociations, organisé après le rejet russe du plan parrainé par l’ONU, qui préconisait une indépendance à laquelle la Serbie reste farouchement hostile. À cette occasion, Wolfgang Ischinger, représentant de l’UE au sein de la troïka, a assuré que la partition n’avait jamais été envisagée par les médiateurs internationaux. À Pristina, le Premier ministre kosovar Agim Ceku a rappelé que son objectif restait d’accéder à la souveraineté avant la fin de l’année. « Nous sommes prêts, en l’absence de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU (...), à proclamer l’indépendance et demander la reconnaissance de l’UE et des États-Unis », a-t-il répété.
Moscou acceptera une partition du Kosovo si tel est le vœu de Belgrade et de la majorité albanophone de la province, a déclaré hier le chef de la diplomatie russe. Prié de dire si la Russie était prête à envisager cette partition de la province du sud de la Serbie administrée depuis 1999 par l’ONU, Sergueï Lavrov a répondu : « Les pourparlers se poursuivent avec la...