Rugby - Les préparatifs des vingt équipes à J-7 du Mondial 2007 Dernières révisions avant le grand jour

Les vingt équipes participant à la Coupe du monde de rugby arrivent progressivement en France, pour affiner les derniers réglages avant le début du Mondial dont le match d’ouverture, France-Argentine, est programmé le 7 septembre au Stade de France. Il y eut d’abord les Fidjiens, arrivés dès le 18 août. Rapidement suivis par les Roumains, qui achèvent leur préparation en altitude, dans les Pyrénées. Mais l’atterrissage, mercredi, sur le sol français des Australiens, qui figurent parmi les prétendants au titre, situe l’imminence du premier match. Après cinq jours de préparation au Portugal, pour assimiler les effets du décalage horaire, les Wallabies, qui n’ont pas disputé le moindre match depuis le 14 juillet, ont fait un crochet par le musée des Arts premiers, Quai Branly à Paris. Ils ont ensuite rejoint leur camp de base à Montpellier (Sud). Les deux autres « grands » de l’hémisphère Sud ont choisi une option différente. Les Néo-Zélandais ont ainsi attendu le dernier moment pour quitter l’île au long nuage blanc. Ils ont fait leurs adieux au pays mercredi, salués par un vibrant haka de collégiens lors d’une réception dans la banlieue d’Auckland. Organismes néo-zélandais ménagés Les All Blacks, qui séjourneront pendant deux jours en Corse, à huis clos, avant de s’installer dimanche dans leur camp de base de Marseille, ont choisi d’attaquer la Coupe du monde sans le moindre match de préparation. L’entraîneur Graham Henry a préféré ménager les organismes, depuis la fin du Tri-nations, le 21 juillet. Surtout, les All Blacks semblent considérer la première phase du Mondial comme une partie intégrante de leur préparation. Ils affronteront successivement l’Italie, le Portugal, l’Écosse et la Roumanie. Aucune de ces quatre équipes n’a jamais battu la Nouvelle-Zélande, qui devrait utiliser ces rencontres pour entrer dans le rythme de la compétition. En revanche, les Sud-Africains, qui devront notamment battre l’Angleterre, le 14 septembre au Stade de France, pour espérer terminer premiers de leur poule, ont opté pour une préparation plus pointue. Ils croisent dans les îles Britanniques depuis dix jours. Et ils ont notamment battu l’Écosse (27-3), en match de préparation, le 25 août à Édimbourg. Blessés argentins et japonais Le degré de difficulté de la première phase a d’ailleurs influencé le mode de préparation. Ainsi, l’Argentine, qui affrontera la France en match d’ouverture, a disputé deux matches de préparation. Avec une défaite face au pays de Galles (27-20) et un succès sans grande signification face à la Belgique, renforcée par d’anciennes gloires françaises. Seul bémol : ces matches amicaux ont été fatals au centre Martin Gaitan, forfait pour l’ensemble du Mondial. Le troisième ligne Gonzalo Longo et l’ailier Jose Maria Nunez Piossek ont eux renoncé au premier match face aux Français. Les Japonais déplorent de leur côté les blessures de l’ailier Daisuke Ohata, qui devait disputer son troisième Mondial, et de l’ouvreur Eiji Ando, touchés lors de la victoire face au Portugal (15-13) à Venise (Italie). À l’inverse, la France a achevé sa série de matches de préparation avec trois succès, sur l’Angleterre (deux fois) et le pays de Galles. Sans déplorer la moindre blessure. Au retour de Cardiff, les Français ont bénéficié de deux jours de repos. Avant de se retrouver mercredi soir pour entamer la préparation du rendez-vous avec les Pumas. Le Mondial a (presque) déjà commencé !