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Actualités - OPINION

La Bourse de Beyrouth confirme sa hausse dans un marché faible et volatil Élie KAHWAGI

La Bourse de Beyrouth a fini la semaine dernière sur un nouveau gain de 0,13 %, dans un marché resté extrêmement volatil et creux, aux prises avec des inquiétudes persistantes au sujet de la présidentielle et de ses implications sur la situation politique intérieure dont dépend le climat d’investissement dans le pays. Bien que la cote ait résisté aux coups de boutoir échangés par les ténors de la majorité au pouvoir et de l’opposition, la prudence est restée de mise parce que les opérateurs se demandent s’il y aura d’autres mauvais propos acerbes qui pourraient aggraver la situation. Nombre d’entre eux préféraient toujours rester à l’écart du marché afin de voir si la situation va s’empirer ou se calmer. Les échanges sont devenus non seulement très sélectifs, mais aussi de plus en plus maigres, dans la mesure où ils se limitent à quelques ajustements de positions. Étant donné ce manque de visibilité sur le marché, les opérateurs, qui y sont toujours présents, continuaient de vivre « au jour le jour », se disant toujours inquiets de potentielles mauvaises nouvelles sur la tenue de la cote. C’est dans ce contexte que Solidere a dû subir la pression de quelques ventes bénéficiaires, ramenant ses actions A de 15,48 $ à 15,20 $ (-1,81 %), et ses actions B de 15,34 $ à 15,25 $ (-0,59 %), dans des échanges portant sur 54 642 actions des deux catégories d’une valeur de 834 483 $, ou 47,38 % de l’ensemble de la cote la semaine dernière, contre 62 685 actions A et B d’une valeur de 960 323 $, représentant 24,6 % de la cote pendant la semaine qui l’a précédée. Pour ce qui est du compartiment des bancaires, qui a représenté 27,09 % du marché avec 105 366 titres d’une valeur de 477 131 $ contre 373 907 titres d’une valeur de 2 689 302 $ représentant 68,88 % du marché pendant la même période, il a été diversement orienté. À la hausse, on a relevé les actions ordinaires de la Bank Audi, qui ont progressé de 55 $ à 56,50 $ (+2,73 %), et préférentielles de la Byblos Bank de 102,80 $ à 103 $ (+0,19 %). Et à la baisse, les certificats GDR de la BLOM Bank de 65,25 $ à 65,05 $ (-0,31 %), et les actions ordinaires de la Byblos Bank de 1,72 $ à 1,70 $ (-1,16 %), alors que les certificats GDR de la Bank Audi se sont maintenus à 58 $ avec les actions prioritaires de la Byblos Bank à 1,80 $ et ordinaires de la Bank of Beirut, et de la BLOM Bank à 12,50 $ et à 64 $ respectivement. Par ailleurs, les actions du cimentier Holcim ont rebondi de 19,50 $ à 20,30 $ (+4,1 %) aux industrielles, pendant que celles de Rasamny Younis Motor Co. se sont maintenues à 1 $ dans le compartiment commerce, ainsi que les parts du Beirut Preferred Fund à 98 $, du Beirut Lira Fund à 100 200 LL et du Beirut Golden Income à 106 500 LL sur le Junior Market. Sur la semaine écoulée, l’indice BLOM des valeurs libanaises a légèrement progressé de 1,52 point ou 0,13 % à 1 170,34 points, après avoir oscillé entre un plus haut à 1 173,99 points et un plus bas à 1 167,02 points. Ce mouvement s’est produit dans des volumes très légers, ne dépassant pas au total la négociation de 165 210 titres d’une valeur de 1 761 216 $, contre 441 077 titres d’une valeur de 3 904 353 $ pendant la semaine qui l’a précédée.
La Bourse de Beyrouth a fini la semaine dernière sur un nouveau gain de 0,13 %, dans un marché resté extrêmement volatil et creux, aux prises avec des inquiétudes persistantes au sujet de la présidentielle et de ses implications sur la situation politique intérieure dont dépend le climat d’investissement dans le pays. Bien que la cote ait résisté aux coups de boutoir échangés par...