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La Géorgie tente de rallier la communauté internationale face à Moscou

La Géorgie a révélé hier un rapport interne de l’OSCE confirmant que le bombardier ayant tiré un missile en Géorgie venait bien « du nord-est », donc de Russie, selon Tbilissi qui tente parallèlement d’emporter l’adhésion internationale avant de soumettre l’affaire à l’ONU. « Le 6 août à 18h40-18h45, un avion allant du nord-est vers le sud-ouest a été observé à une altitude de trois kilomètres », peut-on lire dans ce rapport de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe transmis à l’AFP par le ministère géorgien des Affaires étrangères. Cette observation a été enregistrée par « le commandant du poste d’observation de la Force de maintien de la paix à Tsinagari », non loin du lieu de l’impact, à une soixantaine de kilomètres de Tbilissi, ajoute le rapport de l’OSCE, sans préciser cependant en toutes lettres que l’avion venait de Russie. Des Russes, des Géorgiens et des Ossètes font partie de cette force mise en place dans la zone du conflit entre la Géorgie et sa région indépendantiste prorusse d’Ossétie du Sud. Le poste d’observation de Tsinagari est tenu par des Ossètes, plutôt favorables aux Russes en principe. La mission de l’OSCE en Géorgie s’est refusée à commenter la publication de son rapport, censé rester confidentiel. La Russie, qui dénonce l’affaire du missile comme une « provocation » mise en scène par la Géorgie, n’a pas commenté la fuite de ce rapport non plus.

La Géorgie a révélé hier un rapport interne de l’OSCE confirmant que le bombardier ayant tiré un missile en Géorgie venait bien « du nord-est », donc de Russie, selon Tbilissi qui tente parallèlement d’emporter l’adhésion internationale avant de soumettre l’affaire à l’ONU. « Le 6 août à 18h40-18h45, un avion allant du nord-est vers le sud-ouest a été observé à une...