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FESTIVAL INTERNATIONAL DE BYBLOS - Le groupe français Nouvelle vague ouvre le bal Byblos entre le Brésil et les Caraïbes

Pour sa soirée d’inauguration, le Festival international de Byblos a allègrement dansé sur les airs de new wave et de bossa nova interprétés par le groupe Nouvelle vague, créé par Marc Collin et Olivier Libaux. Accompagné des voix sensuelles de Mélanie Pain et Rebekah Dobbins, le groupe a offert les meilleures reprises de ses deux albums : « Nouvelle vague » (2004) et « Bande à part » (2006). Un répertoire qui balance entre Dépêche mode, The Clash, The Cure et Echo and the Bunnymen. Atmosphère, atmosphère… 21 heures, aux abords de l’ancien port de Byblos, avec vue sur les ruines. « Mesdames et Messieurs, veuillez éteindre vos portables, le spectacle va commencer. » Les sièges sont presque pleins, les derniers retardataires, toujours respectueux de la tradition locale, continuent d’entrer. Sur une scène éclairée par des lumières chaudes, Mélanie Pain en robe fleurie et Rebekah Dobbins, tout de noir vêtue, entourées des quatre musiciens, Olivier Libaux à la guitare acoustique, Julien Decoret à la contrebasse, Raphaël Chassin à la batterie et Marc Collin au clavier, sèment leurs premières notes, donnant d’emblée à la soirée une tonalité gaie et légère. Don’t Go, initialement interprétée par Yazoo, s’est ainsi enrobée d’un rythme de bossa nova voluptueux et prenant, qui a fait la célébrité du groupe. Dans la salle qui commence à lentement balancer, deux catégories de public entrent vite dans le jeu : ceux qui connaissent bien Nouvelle vague et reconnaissent immédiatement les reprises, brillamment dépoussiérées par leur regard musical neuf ; et ceux qui les découvrent dans cette nouvelle version, essayant, tant bien que mal, d’identifier les célèbres morceaux des années 80. Ever Fallen in Love (Buzzcocks), Making Plans for Nigel (XTC), Love Song (Public Image LTD) ou encore Human Fly (The Cramps) éclaboussent les personnes présentes de leurs notes glamour ou mélancoliques. Tout le monde semble ravi, captivé par des titres qui se succèdent, entraîné dans de nouvelles vagues, tantôt plus rythmées, tantôt brusquement adoucies par les tendres sonorités de la guitare acoustique de Libaux. Un spectacle soft « Il fait chaud ce soir ! » lance Mélanie, avant d’entamer un aussi chaud Too Drunk to Fuck, des Dead Kennedys. « Chantez avec moi », poursuit-elle. Et d’ajouter, en écho au public qui s’est exécuté : « On m’avait dit que vous ne diriez jamais ce mot ! » Du punk au twist, il suffisait d’un pas… de danse et d’une chanson, Teenage Kicks (The Undertones). Une heure quarante de spectacle, de rythme et de nostalgie, soulignés par des images des années 60 projetées en boucle sur grand écran. La soirée s’achève avec les classiques Sweet and Tender Hooligan (The Smiths), Dance with Me (Lord of the New Church), Heart of Glass (Blondie), Love Will Tear Us Apart (Joy Division) et Just Can’t Get Enough (Depêche mode). En dépit d’une chaleur exceptionnelle et d’une guitare qui perd la voix pour quelques instants, le concert s’est terminé dans la bonne humeur et l’enthousiasme général. Des femmes joyeusement déchaînées montent sur scène clôturer le bal. Laissant alors les musiciens s’en aller discrètement, sans même s’être présentés… Carla HENOUD
Pour sa soirée d’inauguration, le Festival international de Byblos a allègrement dansé sur les airs de new wave et de bossa nova interprétés par le groupe Nouvelle vague, créé par Marc Collin et Olivier Libaux. Accompagné des voix sensuelles de Mélanie Pain et Rebekah Dobbins, le groupe a offert les meilleures reprises de ses deux albums : « Nouvelle vague » (2004) et...