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Sacrée famille Nathalie Baye et Laura Smet

L’une est solaire, lumineuse, l’autre plus lunaire, voire sombre. À part le roi du rock français Johnny Hallyday, mère et fille ont partagé une autre passion : le cinéma. Si Nathalie Baye, fille de peintres bohèmes et enfant dyslexique, commence par intégrer une école de danse (d’abord à Monaco puis à New York) avant de s’orienter vers le théâtre, puis le cours Simon, sa fille Laura, elle, fait très vite son choix. Elle découvre ainsi la comédie grâce aux cours de Raymond Acquaviva et joue très vite auprès de l’actrice Kristin Scott Thomas dans le pilote de Happy End et finit par décrocher le prix Romy Shneider et une nomination pour le meilleur espoir féminin. Nathalie Baye, sa mère, a voulu longtemps l’éloigner des feux de la rampe. Mais c’est sans aucun doute François Truffaut qui, en lui offrant le rôle de la scripte dans La nuit américaine et en lui accordant sa confiance, lui fait démarrer sa carrière. Une aventure qui se poursuivra plus tard auprès des plus grands cinéastes comme Pialat, Tavernier ou Godard. On lui prête souvent des rôles de femme de tête, raisonnable, mais Nathalie Baye a montré à plusieurs reprises qu’elle pouvait être amusante, délurée et même écorchée vive. C’est plutôt sa fille Laura qui abonde dans le registre des comédies sombres et qui incarne souvent des caractères instables et tourmentés. Des étiquettes qu’il ne faudrait plus coller à ces deux grandes actrices de générations différentes et qui peuvent à loisir déployer leur talent dans différents domaines.
L’une est solaire, lumineuse, l’autre plus lunaire, voire sombre. À part le roi du rock français Johnny Hallyday, mère et fille ont partagé une autre passion : le cinéma.
Si Nathalie Baye, fille de peintres bohèmes et enfant dyslexique, commence par intégrer une école de danse (d’abord à Monaco puis à New York) avant de s’orienter vers le théâtre, puis le cours...