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Actualités - OPINION

La Bourse de Beyrouth toujours suspendue aux péripéties de la situation politico-militaire Élie KAHWAGI

La Bourse de Beyrouth a terminé en baisse de 0,77 % une semaine marquée par de fortes tensions sur le double plan politico-militaire. Privé de facteurs de soutien macroéconomiques et microéconomiques, le marché libanais des valeurs mobilières devait subir la pression de quelques ventes bénéficiaires qui ont rythmé son évolution de lundi à jeudi dernier avant qu’il présente une certaine résistance à ces influences baissières à la veille du week-end. Des conjectures selon lesquelles l’initiative française, qui a réussi à réunir les différentes forces politiques libanaises à La Celle-Saint-Cloud sans parvenir à des résultats concrets pour sortir le pays de l’impasse dans laquelle il se trouve depuis huit mois, ont été évoquées par des boursiers pour expliquer ce mouvement baissier de la cote libanaise. Cela d’autant que cette initiative semble d’ores et déjà se heurter à des obstacles régionaux et internationaux majeurs qui risquent de la compromettre, à en croire ces mêmes milieux. Ce tableau de bord politique a été davantage assombri par l’intensification des combats qui opposent depuis deux mois l’armée libanaise aux rebelles de Fateh el-Islam, retranchés dans le vieux camp de Nahr el-Bared, qui ont pris pour cible des villages entourant ce camp et menacent d’étendre leurs manœuvres terroristes à d’autres régions. Dans ce contexte, le marché n’a pas manqué de prétextes pour inciter les rares opérateurs qui s’y trouvent à prendre précipitamment les quelques gains que leur procure la récente hausse de certaines valeurs à la veille de la réunion de La Celle-Saint-Cloud. Tous les compartiments de la cote n’ont pas été épargnés par ce mouvement, notamment celui du « Développement et Reconstruction » sur lequel les actions A de Solidere ont reculé de 15,79 $ à 15,69 $ (-0,63 %) et B de 15,58 $ à 15,37 $ (-1,35 %), et ce dans des échanges portant sur 192 516 actions des deux catégories d’une valeur de 3 020 067 $, représentant 51,80 % de la cote la semaine dernière contre 73 638 actions d’une valeur de 1 137 811 $, soit 16,57 % de la cote, pendant la semaine qui l’a précédée. Il en est de même du compartiment des bancaires qui a représenté 40,03 % du marché avec 104 341 titres négociés la semaine passée d’une valeur de 2 334 120 $ contre 780 191 titres d’une valeur de 3 690 447 $ représentant 53,73 % du marché pendant la semaine qui l’a précédée. C’est ainsi qu’à l’exception de la hausse des actions préférentielles de la Byblos Bank de 100,20 $ à 102,50 $ (+2,3 %) et la stabilité de ses actions prioritaires à 1,81 $, les actions ordinaires de cette même banque se sont repliées de 1,76 $ à 1,75 $ (-0,57 %) ainsi que les certificats GDR des banques Audi et BLOM qui ont reculé de 58,50 $ à 58 $ (-0,85 %) et de 67 $ à 66,50 $ (-0,75 %) respectivement. Par ailleurs, les baisses l’ont emporté aussi avec la chute des actions du cimentier Holcim de 21,4 $ à 20 $ (-6,54 %) aux industrielles et des parts du Beirut Preferred Fund de 99,50 $ à 98 $ (-1,51 %) et du Beirut Golden Income de 107 000 LL à 104 500 LL (-2,34 %) sur le Junior Market. D’une huitaine à l’autre, l’indice BLOM des valeurs libanaises a, en effet, cédé 9,09 points ou 0,77 % pour terminer à 1 177,50 points, mais dans des volumes légers, ne dépassant pas au total 302 809 titres d’une valeur de 5 830 372 $ contre 1 788 434 titres d’une valeur de 6 868 660 $ pendant la même période.
La Bourse de Beyrouth a terminé en baisse de 0,77 % une semaine marquée par de fortes tensions sur le double plan politico-militaire. Privé de facteurs de soutien macroéconomiques et microéconomiques, le marché libanais des valeurs mobilières devait subir la pression de quelques ventes bénéficiaires qui ont rythmé son évolution de lundi à jeudi dernier avant qu’il...