Rechercher
Rechercher

Actualités - REPORTAGE

L’Inde, ce géant asiatique aux saisissants contrastes De notre envoyée en Inde, Anne-Marie EL-HAGE

Samedi dernier, l’Inde a élu sa première présidente, Pratibha Patil, une femme de 73 ans appartenant à l’Alliance progressiste unie. Il n’y a pas si longtemps, les femmes indiennes préféraient se faire avorter plutôt que de mettre au monde des filles. Encore tiraillée entre tradition et modernisme, handicapée par l’extrême pauvreté de plus du tiers de sa population – 400 millions d’Indiens vivent en dessous du seuil de pauvreté, dormant dans les rues ou dans les plus grands bidonvilles du monde –, l’Inde n’en affiche pas moins une croissance économique annuelle de 9 %. Une croissance qui a contribué à l’émergence d’une importante classe moyenne jeune et instruite, dont les compétences technologiques et scientifiques sont extrêmement prisées en Inde et à l’étranger. À l’image du Liban, l’Inde est le pays des contrastes et de la grande diversité, mais à bien plus grande échelle. Outre le hindi, langue parlée par plus de 45 % de la population, et l’anglais, langue officielle de communication, le pays compte une vingtaine de langues officielles et plus de... 1 650 dialectes.Visite guidée, en deux épisodes, au pays du célèbre Taj Mahal, à l’attachant pays des couleurs et des saisissants contrastes, de Delhi à Agra, de Bangalore à Mumbai. Après quelques impressions de voyage et la découverte de sites classés sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, seront abordés ultérieurement quelques aspects qui ont contribué au développement de l’Inde, notamment la technologie, la science, l’éducation, mais aussi le système de contrôle des élections. Car l’Inde, par son système électoral et sa commission de contrôle des élections, se considère comme la plus grande démocratie au monde. Un exemple que le Liban gagnerait à découvrir.
Samedi dernier, l’Inde a élu sa première présidente, Pratibha Patil, une femme de 73 ans appartenant à l’Alliance progressiste unie. Il n’y a pas si longtemps, les femmes indiennes préféraient se faire avorter plutôt que de mettre au monde des filles. Encore tiraillée entre tradition et modernisme, handicapée par l’extrême pauvreté de plus du tiers de sa population...