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Actualités - CHRONOLOGIE

CIMAISES - 52 expositions aux 38es Rencontres de photographie Arles accueille le monde

D’une plage de Patagonie où s’est échouée une baleine à un échangeur routier de Pékin, un intérieur familial de New Delhi ou un salon du palais de Buckingham, les 38es Rencontres de la photographie d’Arles accueillent le monde. Cette nouvelle édition, placée sous le signe du « grand large », selon le directeur des Rencontres François Hebel, propose, jusqu’au 16 septembre, 52 expositions qui, comme chaque année, transforment la cité provençale en capitale mondiale de la photographie. Pendant tout l’été, le public pourra découvrir des milliers d’images dans une vingtaine d’endroits de la ville, ses anciens ateliers SNCF, ses églises ou son théâtre antique, en même temps que se déroulent des rencontres, colloques, signatures de livres, stages ou spectacles de rue. Le programme de l’édition 2007, après avoir été « So French » en 2006 avec Raymond Depardon, met à l’honneur l’Inde, la Chine et le spectacle du monde vu par les photographes de l’agence Magnum, qui fête ses 60 ans. Pour François Hebel, « le lien qui unit la programmation est celui de la liberté de ton, celui pour les Chinois de s’exprimer, celui des Indiens et leur timidité à le faire, celui de montrer des photos familiales ou des albums privés ». Arles donne ainsi cette année un coup de projecteur à l’Inde et notamment à sa création contemporaine, loin de l’image exotique d’un pays « saris et d’éléphants », disent les organisateurs. Le regard des jeunes artistes sur leur propre intimité voisine avec deux collections privées exceptionnelles, d’albums de maharadjas et de portraits peints, réalisés au tournant des XIXe et XXe siècles. La Chine est représentée à travers quatre expositions autour du quartier pékinois de Dashanzi, vivier d’une contre-culture où s’imagine « un autre monde », disent les frères Gao ou la vingtaine d’artistes travaillant sur la ville chinoise et ses changements. L’agence Magnum est à l’honneur avec un montage et une exposition de ses photos mythiques ou moins connues, du GI débarquant en Normandie en 1944 aux visions plus singulières des 60 photographes qu’elle rassemble aujourd’hui. Dans ce tourbillon, l’amateur pourra également visiter l’Arménie et la Patagonie à travers des documents anciens pris au début du XXe siècle, replonger dans l’univers du jazz new-yorkais avec les polaroïds de ses grands noms pris par leur égérie Pannonica de Koenigswarter, ou célébrer les 10 ans du festival PhotoEspana avec un accrochage d’Alberto Garcia-Alix. Il peut s’amuser des pseudoportraits officiels consacrés à une « Madame la présidente », commande des Rencontres qui ont proposé à une quarantaine de photographes d’imaginer un nouveau portrait officiel de président de la République, mais au féminin. Femme au pouvoir toujours avec la, cette fois-ci, très officielle reine d’Angleterre, des centaines de fois portraiturée par des clichés, dont « Elizabeth II et Camera Press », l’agence de diffusion de ces photos, présente une sélection. En 2006, les Rencontres avaient attiré 52 000 visiteurs (dont 20 % d’étrangers). Le festival dispose en 2007 d’un budget de 3,6 millions d’euros. Son financement provient à 30 % de ses ressources propres, 26 % de partenaires privés et 44 % de partenaires publics.
D’une plage de Patagonie où s’est échouée une baleine à un échangeur routier de Pékin, un intérieur familial de New Delhi ou un salon du palais de Buckingham, les 38es Rencontres de la photographie d’Arles accueillent le monde.
Cette nouvelle édition, placée sous le signe du « grand large », selon le directeur des Rencontres François Hebel, propose, jusqu’au 16...