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Actualités - CHRONOLOGIE

ENVIRONNEMENT - Un concert de 24 heures pour sensibiliser l’opinion au réchauffement climatique « Live Earth » a bouclé son tour du monde pour sauver la planète

Après Sydney, Tokyo et Shanghai, « Live Earth », un concert planétaire de 24 heures destiné à sensibiliser l’opinion publique au réchauffement climatique, a poursuivi samedi son tour du monde en Europe et en Afrique, avant de le boucler sur le continent américain à New York et Rio de Janeiro. À Washington, Al Gore, l’ancien vice-président américain devenu un héraut de la défense de l’environnement et l’un des grands organisateurs de l’événement, a pris la vedette, lançant le concert de Washington, programmé à la dernière minute, en dénonçant les sceptiques qui doutent de la gravité de la situation. « Certains qui ne comprennent pas ce qui est en jeu maintenant ont tenté d’empêcher cet événement », a dénoncé M. Gore en jean et polo, acclamé par les quelques centaines de spectateurs massés au pied de la scène, sous un soleil de plomb. Il est apparu quelques heures plus tard dans un stade géant près de New York, introduit par l’acteur Leonardo DiCaprio, pour inviter les dizaines de milliers de spectateurs à changer de comportement et lancer les festivités auxquelles devaient participer Alicia Keys, Bon Jovi ou le groupe Police. « Live Earth, c’est vous », a lancé Al Gore. « Je suis venu à New York parce que le concert est organisé pour une bonne cause », a expliqué un spectateur dans le stade, Curtis Oxley, 19 ans, avouant cependant être principalement intéressé par la musique. Sur le continent africain, Johannesburg a accueilli l’un des huit mégaconcerts, rassemblant des milliers de spectateurs venus écouter des artistes essentiellement africains et britanniques. Comme en Asie, les artistes du concert africain devaient tirer la sonnette d’alarme devant l’impact du réchauffement climatique en Afrique, le continent le plus pauvre de la planète. Auparavant, des milliers de spectateurs s’étaient massés dans le stade de Wembley à Londres pour écouter une pléiade de stars : Chad Smith du groupe Red Hot Chili Peppers, Roger Taylor de Quenn, Duran Duran, Snow Patrol... La star planétaire Madonna devait clôturer l’événement londonien vers 21h30 GMT. À Hambourg (Allemagne), sous une pluie battante, la chanteuse colombienne Shakira a lancé le concert à 12h00 GMT, avant de céder la scène au rappeur américain Snoop Dogg et au chanteur espagnol Enrique Iglesias. Mais à New York comme dans les deux villes européennes, les manifestations n’ont pas fait le plein. À Londres, de nombreuses rangées étaient vides, et à Hambourg, seulement la moitié de l’enceinte était remplie, selon une journaliste de l’AFP. « Le concert en lui-même est une bonne idée pour rassembler les gens autour de la question climatique, mais DaimlerChrysler est le mauvais parraineur » de cet événement, car « il fabrique des produits néfastes pour l’environnement », a critiqué Thomas Breuer, porte-parole de Greenpeace Allemagne. Le coup d’envoi officiel de l’événement avait été donné peu après 11h00 heure locale (01h00 GMT) à Sydney, avec un spectacle de danse et de musique aborigènes. « Merci d’être les tout premiers à lancer le mouvement », a déclaré Al Gore dans un message retransmis sur écran géant à des milliers de spectateurs. L’Australie, déjà l’une des zones les plus sèches de la planète, représente l’un des fronts critiques de la lutte contre le réchauffement climatique. Des milliers d’événements locaux ont été par ailleurs organisés parallèlement sur l’ensemble du globe, jusqu’en Antarctique où des scientifiques britanniques, rockers d’un jour, ont sorti leur guitare devant une vingtaine de collègues pour un miniconcert diffusé samedi sur Internet. « Live Earth » était diffusé en direct dans le monde sur les chaînes de télévision et sur Internet (http://liveearth.msn.com), malgré les péripéties de l’organisation, qui a dû notamment renoncer au concert d’Istanbul à cause d’un manque de moyens financiers et de risques terroristes. Des craintes pour la sécurité ont aussi failli faire avorter le concert de Rio de Janeiro, mais Xuxa, chanteuse et présentatrice, a pu le lancer en début d’après-midi sur la plage de Copacabana. Plus de 400 000 personnes y sont venues voir des stars brésiliennes, des rappeurs et le rockeur américain Lenny Kravitz.
Après Sydney, Tokyo et Shanghai, « Live Earth », un concert planétaire de 24 heures destiné à sensibiliser l’opinion publique au réchauffement climatique, a poursuivi samedi son tour du monde en Europe et en Afrique, avant de le boucler sur le continent américain à New York et Rio de Janeiro.
À Washington, Al Gore, l’ancien vice-président américain devenu un héraut...