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Actualités - OPINION

Vendredi saint et le pardon Dr Charles JAZRA

À la suite de l’assassinat de Gebran Tuéni, son père Ghassan nous a donné une véritable leçon de courage et de pardon. « Tu nous as appris à réciter le Notre Père », avais-je alors écrit dans L’Orient-Le Jour ». Amine Gemayel, malgré sa douleur indescriptible – j’en peux témoigner personnellement –, avait appelé au calme et au pardon alors que son fils Pierre venait de tomber sous les balles des assassins. À la suite du meurtre des deux Ziad, nous avons entendu les mêmes expressions de pardon et un appel au calme de la part de Walid Joumblatt. J’aurais souhaité entendre les mêmes appels à la suite du meurtre barbare de Walid Eido. Cet amour du pardon, je l’ai acquis personnellement de cet « Homme-Dieu » qui, un vendredi d’il y a plus de deux mille ans, est mort sur une croix pour nous sauver et pour nous donner le vrai sens de l’amour. Ce vendredi saint qui circule en silence dans les veines de Ghassan Tuéni et d’Amine Gemayel, certains y ont vu une journée de deuil pour justifier son remplacement par le lundi de Pâques. Bien sûr, cela arrange les vacanciers. Non, messieurs ! Ce vendredi saint, nous voulons qu’il reste non un simple jour de congé, mais un jour de prière et de méditation. C’est là le propre de notre foi chrétienne. Nous avons assez souffert de ceux qui ont transformé nos fêtes en événements profanes et cérémonies païennes. Être chrétien, c’est cela, messieurs. Gardez-nous quelque chose auquel nous croyons et continuerons de croire. Article paru le Mercredi 4 Juillet 2007
À la suite de l’assassinat de Gebran Tuéni, son père Ghassan nous a donné une véritable leçon de courage et de pardon. « Tu nous as appris à réciter le Notre Père », avais-je alors écrit dans L’Orient-Le Jour ».
Amine Gemayel, malgré sa douleur indescriptible – j’en peux témoigner personnellement –, avait appelé au calme et au pardon alors que son fils Pierre...