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Actualités

Délivrez-nous de ce poison Randa CHAHINE

Suite à la lecture de la lettre de Joumana Debs Nahas (L’Orient-Le Jour du samedi 23 juin 2007), je voudrais lui dire : « Non, tu n’es pas la seule !... » Moi aussi je suis dégoûtée, écœurée, moi aussi je n’ai jamais compris comment ni pourquoi nos gouvernements ont toujours fermé les yeux sur les comportements du Hezbollah. Dans mon pays, il me faut un visa d’entrée dans certaine région… Scandaleux ! Mme Debs Nahas demande le divorce ; moi je demande qu’il y ait un vainqueur et un vaincu. Mais pour prendre la décision qu’il faut, il nous faut un homme, un homme qui soit digne d’être le président de la République libanaise avant tout. Cela dit, je ne vais pas continuer à m’adresser à ces hommes qui, jour après jour, n’en finissent pas de nous décevoir par leurs discours, leurs allusions à un second gouvernement, etc.  Nos soldats tombent au champ d’honneur et le pays replonge dans les affres d’un avenir sans lendemain, Le citoyen est effrayé, inquiet par ce qu’il voit aux nouvelles télévisées chaque soir. Toutes ces bandes armées dans les différents camps, le Liban n’en a jamais vu autant. Tous ces groupes, qu’ils soient palestiniens, iraniens, saoudiens, syriens, qu’ils soient reliés à el-Qaëda ou aux services secrets syriens, sont sur notre sol. Leur présence et leurs armes constituent un grand danger pour nous et déstabilisent notre pays. Devant ce spectacle, on ose encore nous parler de solution politique, ou de ligne rouge… Le peuple n’en peut plus, et il attend la décision, la bonne, une fois pour toutes, maintenant plus que jamais. Messieurs les dirigeants, si nous avons choisi de rester dans ce pays malgré tout, c’est que nous sommes nés libanais avant tout et que le Liban nous appartient. Les résistants, c’est nous. Mais des questions se posent. Celle-ci entre mille : qu’attendez-vous pour désarmer tous ces camps sans exception ? Qu’attendez-vous pour nous délivrer de ce poison ? N’avons-nous pas attendu des années ce moment ? Attendez-vous pour agir que le pays meure ? Seule notre armée doit être là pour défendre notre territoire, notre souveraineté, notre indépendance et notre sécurité. À l’unisson, le peuple s’incline devant son courage et rend hommage à tous nos soldats morts. Article paru le Mercredi 4 Juillet 2007
Suite à la lecture de la lettre de Joumana Debs Nahas (L’Orient-Le Jour du samedi 23 juin 2007), je voudrais lui dire : « Non, tu n’es pas la seule !... »
Moi aussi je suis dégoûtée, écœurée, moi aussi je n’ai jamais compris comment ni pourquoi nos gouvernements ont toujours fermé les yeux sur les comportements du Hezbollah. Dans mon pays, il me faut un visa d’entrée dans...