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Actualités - CHRONOLOGIE

Fillon promet aux investisseurs étrangers une France « plus attractive »

François Fillon a promis hier aux investisseurs étrangers que son gouvernement allait faire de la France « l’un des pays les plus attractifs d’Europe », via notamment une révision « en profondeur » de sa fiscalité. « Aucun grand prélèvement ne sera oublié : nous examinerons les cotisations sociales, la CSG, la taxe sur les salaires, mais aussi la TVA, l’impôt sur le revenu et la taxe professionnelle », a déclaré le Premier ministre à La Baule lors de la cinquième Conférence mondiale sur les investissements (WIC). Si la France ne figure plus au « top 10 » des pays jugés les plus attractifs en 2007 par les décideurs internationaux, selon un baromètre Ernst & Young pour la WIC, M. Fillon a souligné que la France avait de « bons atouts », de « bons résultats ». « Mais nous voulons lui faire franchir une étape décisive (...). Nous avons un programme de réformes très ambitieux qui commence cet été avec la réforme des heures supplémentaires et qui va se poursuivre à l’automne avec des mesures de compétitivité des entreprises et une revue globale de la fiscalité. Nous voulons que la France soit l’un des pays les plus attractifs d’Europe », a-t-il insisté. « Nous allons lever tous les handicaps que vous subissez (...). La France est de retour, bien décidée à relancer son économie, sa compétitivité, son attractivité », a-t-il lancé devant un parterre de chefs d’entreprise et d’investisseurs français et étrangers. La révision de la fiscalité visera à la mettre au service du « travail », de la « production », de « l’investissement » et du « développement durable ». Dans le droit fil des déclarations du président Nicolas Sarkozy, qui avait promis le 20 juin un big bang fiscal, M. Fillon a indiqué que le crédit impôt recherche serait « fortement privilégié », sans davantage de précisions, et que le gouvernement se pencherait également sur « les niches fiscales », qui rendent « notre système aussi opaque qu’inéquitable ». Il a également souligné, sans toutefois donner de précisions, qu’il entendait créer une « véritable fiscalité écologique », en « modulant » des « taxes existantes ». M. Fillon a par ailleurs annoncé qu’il allait labelliser « dans les jours qui viennent » de nouveaux projets de pôles de compétitivité, qui visent à mettre en réseau entreprises, centres de formation et unités de recherche publiques ou privées. En juillet 2005, le gouvernement avait labellisé 66 pôles, parmi lesquels 16 pôles « mondiaux » ou « à vocation mondiale », auxquels il s’est engagé à consacrer un total de 1,5 milliard d’euros sur la période 2006-2008. Fidèle au credo de l’immigration choisie de Nicolas Sarkozy, M. Fillon a déclaré qu’il entendait « simplifier radicalement » les procédures de délivrance de visas pour les étrangers qualifiés venant travailler en France, aujourd’hui « trop longues ». « France is ready for action » (La France est prête pour l’action), a-t-il lancé en concluant sa déclaration... en anglais. Un fait rare pour un discours de chef du gouvernement prononcé en France. M. Fillon a affirmé, toujours en anglais, que la France allait devenir un pays où il est « facile de faire des affaires, où l’on peut se concentrer sur la gestion de son entreprise sans tracasseries ni pression autres que celles liées au marché ».
François Fillon a promis hier aux investisseurs étrangers que son gouvernement allait faire de la France « l’un des pays les plus attractifs d’Europe », via notamment une révision « en profondeur » de sa fiscalité.
« Aucun grand prélèvement ne sera oublié : nous examinerons les cotisations sociales, la CSG, la taxe sur les salaires, mais aussi la TVA, l’impôt sur le...