Insolite

Prêtres catholiques et imams musulmans disputent un match de foot caritatif Des équipes des prêtres catholiques et des imams musulmans de Bosnie ont disputé un match de football caritatif, une première depuis la guerre intercommunautaire de Bosnie de 1992 à 1995, ont indiqué hier les organisateurs. Cette rencontre, disputée à Zenica (centre), a été organisée pour aider un orphelinat local et renforcer les relations entre les deux communautés, a expliqué à l’AFP le prêtre Stipo Karajica, entraîneur de son équipe qui s’est imposée 2 buts à 1. « Nous souhaitons envoyer le message de la tolérance et de la vie commune avec notre exemple concret sur le terrain », a-t-il ajouté. Le match, joué dans une « excellente ambiance », a attiré de nombreux spectateurs, permettant aux religieux de collecter quelque 5 000 euros pour les orphelins. « L’événement a été un succès et nous nous sommes mis d’accord pour refaire cela à l’avenir », s’est félicité le père Karajica. Selon un recensement de 1991, sur près de 4,4 millions d’habitants bosniaques, près de 44 % étaient musulmans, 31 % serbes orthodoxes et 17 % croates catholiques. Un coq gagne un procès intenté contre lui Une mère et son fils, qui protestaient contre leur voisin dont le coq avait pris la fâcheuse habitude de faire des vocalises à des heures indues, ont été déboutés par le tribunal d’instance d’Altkirch (Haut-Rhin). Les plaignants, une femme de 70 ans et son fils de 46 ans qui résident dans la même maison à Wittersdorf, près d’Altkirch, réclamaient au propriétaire 1 500 euros de dommages et intérêts pour trouble anormal du voisinage. Ils ne supportaient plus d’être réveillés par les cris du volatile, dont les épanchements sonores débutaient dès 03h00 les mois d’été. « Le coq a gagné », a jubilé Me Marc Muller, qui s’est présenté, non sans humour, comme l’avocat du gallinacé. « Les plaignants ont été déboutés de leur argumentation qui consistait à souligner la nuisance du coq et ils ont été condamnés à payer 400 euros au titre des frais de procédure », a-t-il précisé, estimant qu’« en campagne, il y a une certaine tolérance à avoir ». « Jusque-là, le coq n’avait pas de nom, a indiqué Me Muller. Désormais, il s’appellera Victoire, comme l’ont décidé ses propriétaires. » Endetté, il met en scène son enlèvement pour rançonner ses parents Un homme de 38 ans a plongé sa femme et ses parents dans l’angoisse en leur faisant croire, dans l’espoir d’éponger une dette de 10 000 euros, qu’il était victime d’un enlèvement avec demande de rançon, a-t-on appris jeudi de source policière. Prévenus par la famille affolée, les enquêteurs de Cannes ont d’abord tenté mercredi de localiser l’otage présumé et constaté avec surprise qu’il se déplaçait dans la ville, comme l’a rapporté la radio France Bleu azur. Quelques heures plus tard, les policiers se sont rendus au rendez-vous fixé pour la remise de la rançon où ils ont retrouvé les « ravisseurs », qui étaient en fait des victimes de l’affabulateur et escroc : l’homme leur avait vendu un bateau qui n’était pas à lui et leur devait 10 000 euros qu’il espérait faire payer par ses parents.