LES SORTIES DE LA SEMAINE Le retour du « Yipee-Ki-Yay »

Die Hard 4, de Len Wiseman Avec Bruce Willis et Justin Long. C’est le retour de John McLane. Un retour tant attendu par les aficionados. Après douze ans d’attente, il revient pour la quatrième fois au cinéma dans une nouvelle aventure de la saga Die Hard. Une saga initiée en 1988 avec Piège de cristal, suivie deux ans plus tard de 58 minutes pour vivre, pour se terminer lors d’Une journée en enfer en 1995. Après deux volets réalisés par John Mac Tiernan et un autre par Renny Harlin, c’est au tour de Len Wiseman (Underworld 1 et 2) de prendre les rênes de cette œuvre qui a marqué différentes générations. Avec Die Hard 4, c’est également le retour du film d’action « à l’ancienne », y compris dans la façon de se tourner. Aucun décor n’a été généré par ordinateur et toutes les cascades ont été réalisées pour de vrai. Quant au personnage de McLane interprété par l’excellent Bruce Willis, s’il se retrouve toujours dans des situations insensées, il demeure cependant ce caractère singulier et attachant, cet antihéros concret et pragmatique qui reste une référence absolue. Ayant suivi un entraînement durant plusieurs mois, Bruce Willis avoue néanmoins avoir pris de l’âge tout comme John McLane, qui devient amusant lorsqu’il se retrouve dans des situations dramatiques, mais farfelues. Pour sa quatrième aventure, l’inspecteur John McLane se trouve confronté à un nouveau genre de terrorisme. Le réseau informatique national qui contrôle absolument toutes les communications, les transports et les énergies des États-Unis est détruit d’une façon systématique, plongeant le pays dans le chaos. Le cerveau qui a tout calculé à la perfection n’avait pas prévu McLane, un flic de la vieille école qui a plus d’un tour dans son sac. CINEMACITY, EMPIRE DUNES/ SOFIL/ SODECO/ GALAXY, ESPACE, FREWAY Death of a President, de Gabriel Range Avec David Dubois et Hend Ayoub. Inspiré du docu-fiction La bombe, réalisé par Peter Watkins en 1965, qui imaginait les conséquences d’un holocauste nucléaire, Death of a President raconte avec le plus d’authenticité un événement que personne n’oserait imaginer : le meurtre du président Georges W. Bush. Selon le réalisateur, c’est une métaphore du 11 Septembre pour mieux examiner les consciences américaines. Même si ce film a obtenu un prix au Festival de Toronto lors de sa première, il a fait l’objet d’une grande polémique. Ses détracteurs craignaient qu’il entraînerait l’assassinat réel du président, ou qu’il inciterait des gens à le tuer. Certaines salles de cinéma américaines ont même refusé de le diffuser. Le réalisateur Gabriel Range n’a voulu avoir recours à aucun acteur pour incarner Bush. Tous les plans où il apparaît dans le film sont en fait des inserts d’images d’archives ou de montages de son visage à partir de ses nombreuses apparitions à la télévision. CINEMACITY, EMPIRE SODECO, ESPACE Reno 911 ! : Miami, de Ben Garant Avec Thomas Lennon et Ben Garrant. À Miami, durant la relâche scolaire, se tient un important congrès réunissant des représentants de toutes les forces policières du pays. Bien que réputée pour ses maladresses, l’escouade de Reno est appelée à retrouver les responsables d’une attaque terroriste qui a perturbé l’événement. Danny DeVito est l’un de ceux qui ont signé la production de ce film à la sauce américaine et au rire gras. Selon les internautes interrogés, on n’aurait pas vu pire film. On a déjà été habitué à Police Academy qui était parvenu à soutirer quelques rictus grimaciers du public. Mais Reno 911 est non seulement du réchauffé, mais un mauvais plagiat d’un sujet qui était déjà au bord du gouffre. Donc, à vos risques et périls. CINEMACITY,EMPIRE DUNES/ SODECO/GALAXY, FREEWAY, KASLIK