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France L’échéance des « affaires » se rapproche pour Chirac

L’heure des explications dans les « affaires » judiciaires de la Ville de Paris s’est rapprochée pour Jacques Chirac, hier, avec la confirmation d’une convocation dans un premier dossier et la validation par la Cour de cassation d’une seconde procédure. Son avocat, Me Jean Veil, a confirmé qu’il avait accepté d’être entendu avant la mi-septembre dans l’affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris, instruite à Nanterre par le juge Alain Philibeaux. Par ailleurs, la Cour de cassation, plus haute juridiction française, a donné implicitement le feu vert à son audition dans une autre affaire de « détournement de fonds publics », en rejetant les dernières demandes d’annulation de procédure. Dans l’affaire de Nanterre, Me Veil a promis sa coopération. Le maire de Paris et président du RPR de 1977 à 1995 devrait bénéficier du statut de témoin assisté, estime l’avocat. Techniquement, M. Chirac peut être mis en examen à l’issue de son audition pour « prise illégale d’intérêt et recel d’abus de biens sociaux », faits visés dans le dossier. L’audition dans l’affaire de Nanterre devrait être suivie ou précédée par une autre dans l’affaire validée sur la forme en cassation, après quatre ans de bataille de procédure. Cette affaire instruite par la juge de Paris Xavière Simeoni concerne une quarantaine d’emplois de complaisance qui auraient été accordés en qualité de « chargés de mission » à des personnalités de droite ou leurs proches dans les cabinets de Jacques Chirac (1977-1995) et Jean Tiberi (1995-2001) à la Ville de Paris. Par ailleurs, M. Chirac confirme qu’il refuse de répondre à la convocation des magistrats qui enquêtent sur les faux listings de la société Clearstream – où l’existence d’une machination visant Nicolas Sarkozy est soupçonnée – et qu’il ne répondra pas à une éventuelle convocation dans les dossiers visant la mort du magistrat Bernard Borrel à Djibouti en 1995. Me Veil évoque la Constitution et le principe de séparation des pouvoirs. « Le pouvoir exécutif n’a pas à s’expliquer devant l’autorité judiciaire », a dit l’avocat.
L’heure des explications dans les « affaires » judiciaires de la Ville de Paris s’est rapprochée pour Jacques Chirac, hier, avec la confirmation d’une convocation dans un premier dossier et la validation par la Cour de cassation d’une seconde procédure. Son avocat, Me Jean Veil, a confirmé qu’il avait accepté d’être entendu avant la mi-septembre dans l’affaire des...