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Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

La démocratie en danger Jusqu’à présent, nous avons assisté à des manœuvres politiques qui « se justifiaient » par des lectures différentes des accords de Taëf. Avec la mort tragique du député Walid Eido, et comme conséquence directe la possibilité de basculement de la majorité parlementaire par le biais de l’élimination physique des députés et/ou la menace, on ne se situe plus au niveau de la lecture, mais de principes fondamentaux de la démocratie ; et les membres de l’opposition, par leur refus d’accepter des élections parlementaires pour pourvoir les postes vacants, cautionnent le meurtre politique comme moyen de parvenir à leurs objectifs politiques. Ce qui montre le niveau de déliquescence de la démocratie au Liban. Ils pourront objecter que c’est le 14 Mars qui a commencé, que le gouvernement est illégitime, etc. Mais le fait est que celui qui aspire en démocratie à la plus haute fonction ne peut souhaiter le faire grâce à la disparition physique de ses adversaires. Pierre HERVOUET Beyrouth Commanditaire, où es-tu ? Commanditaire, où es-tu ? Où te caches-tu ? Cela fait un bon moment que je te cherche partout… Es-tu déguisé, serais-tu sorcier, un mélange de Dracula et de croque-la-mort ? Je n’arrive pas à te cerner. J’ai pitié de toi. Là où tu es, tu dois être très malheureux pour être aussi méchant. Tu es aussi très certainement orphelin, parce que tu enlèves des parents à leurs enfants, tu ne connais donc pas la valeur d’un père. Tu ne dois certainement pas être marié et père de famille, car tu rends les mamans veuves et tu leur enlèves ce qu’elles ont de plus cher au monde : leurs enfants. J’ai pitié de toi. Je ne me permets pas de te juger, car Dieu est seul juge et toi, là où tu es, tu ne crois pas en Dieu. Sinon, tu ne pourrais pas faire tout ce que tu nous fais. Mais je sais que ton Dieu t’attendra pour le jugement dernier. Lui seul te connaît et te reconnaît, et Lui seul te demandera des comptes si les humains n’arrivent pas à le faire. Je ne sais pas si tu arrives à dormir le soir, dans le noir, en pensant à tout ce que tu as fait et en préparant tout ce que tu oseras encore faire. J’ai pitié de toi, commanditaire, le sais-tu ? Maria SALHA 12 ans Marasme économique : la faute à qui ? « En moyenne, le taux d’activité dans les restaurants et cafés est de 10 % contre 100 % en juin 2006 », d’après L’Orient-Le Jour du 20 juin 2007. Que s’est-il donc passé depuis juin 2006 pour que le pays bascule dans un tel marasme ? Récapitulons : il y a eu la guerre de juillet provoquée par le Hezbollah (qu’on aille pas nous dire qu’Israël avait de toute manière prévu la guerre. Le Hezbollah avait donné toutes les justifications que l’ennemi attendait), les tentes dressées par Aoun et ses alliés, les attentats minutieusement commandités par la Syrie (toutes les victimes étant curieusement antisyriennes), les événements de Nahr el-Bared fomentés par des mercenaires directement importés de Syrie. Alors qu’on n’aille pas nous dire que le blocage du pays et le marasme économique sont de la faute du gouvernement et de la dette publique. En juin 2006, le gouvernement et la dette existaient déjà. Par contre, ce qui a changé depuis, ce sont ces actes de sabotage prémédités de la part de la Syrie et ses alliés locaux. Jean KHOURY
La démocratie en danger

Jusqu’à présent, nous avons assisté à des manœuvres politiques qui « se justifiaient » par des lectures différentes des accords de Taëf.
Avec la mort tragique du député Walid Eido, et comme conséquence directe la possibilité de basculement de la majorité parlementaire par le biais de l’élimination physique des députés et/ou la menace,...