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Actualités - CHRONOLOGIE

Force internationale à Gaza : toutes les options sont sur la table, affirme Solana

Le diplomate en chef de l’Union européenne Javier Solana a estimé hier que « toutes les options » devaient être sur la table pour rétablir le calme dans le sud de la bande de Gaza, y compris celle d’un rôle accru pour la mission civile européenne au poste-frontière de Rafah. « Il est temps d’envisager toutes les options », a déclaré M. Solana à propos de la possibilité de déployer une force internationale à la frontière entre le sud de la bande de Gaza et l’Égypte. « Nous sommes déjà sur place », a-t-il rappelé à propos de la mission d’observateurs de l’UE déployée au terminal routier de Rafah, seul point de passage terrestre de la bande de Gaza à ne pas déboucher sur Israël. « La situation devient vraiment dramatique. J’ai eu des contacts toute la nuit avec Abou Mazen (le président palestinien Mahmoud Abbas) et j’en aurai d’autres aujourd’hui », a-t-il ajouté devant la presse, lors d’une visite au nouveau centre bruxellois des opérations militaires de l’UE. Mardi, lors d’un entretien avec le ministre néerlandais des Affaires étrangères Maxime Verhagen, Ehud Olmert a appelé au déploiement de forces internationales le long de la « route Philadelphie », entre la bande de Gaza et la frontière égyptienne, pour empêcher le trafic d’armes qui alimente la guérilla palestinienne et « le renforcement des extrémistes ». « Si la demande nous est faite » d’étendre le mandat des observateurs de l’UE, « j’en examinerai bien sûr la possibilité », a déclaré M. Solana. Mais il a tempéré tout espoir d’issue rapide. « Une décision paraît encore lointaine », a-t-il souligné, notant que côté israélien, « on n’a pas vraiment pris d’engagement » au sujet d’une force internationale. Quant aux Égyptiens, « ils ne sont pas très disposés à voir une autre force endossant la responsabilité de Rafah », qu’ils exercent jusqu’à présent du côté de leur frontière, a-t-il indiqué. En coopération avec des responsables palestiniens et israéliens, la mission de l’UE, qui compte depuis novembre 2005 quelque 70 policiers européens, surveille les mouvements des personnes, des biens et des services, et forme les employés palestiniens. La mission européenne a été reconduite pour un an en mai dernier sans que son mandat n’ait été renégocié, une éventualité évoquée par Israël depuis des mois en raison de la contrebande à ce point d’entrée vers des territoires palestiniens. Des zones en plein marasme économique depuis l’arrivée au pouvoir en mars 2006 des islamistes du Hamas, boycottés par l’UE et les États-Unis. Reçu par le président Hosni Moubarak en mai au Caire, M. Solana avait réclamé sans succès une marge de manœuvre plus grande pour la mission européenne à Rafah.
Le diplomate en chef de l’Union européenne Javier Solana a estimé hier que « toutes les options » devaient être sur la table pour rétablir le calme dans le sud de la bande de Gaza, y compris celle d’un rôle accru pour la mission civile européenne au poste-frontière de Rafah. « Il est temps d’envisager toutes les options », a déclaré M. Solana à propos de la...