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Actualités - CHRONOLOGIE

Sommet Le G8 évoque la nécessité d’une « souplesse constructive » à l’OMC

Les dirigeants du G8 ont appelé hier de leurs vœux une conclusion rapide des négociations qui s’éternisent sur le commerce international, un dossier sur lequel ils ont affiché un sentiment d’urgence plus fort qu’il y a un an, selon le président de la Commission européenne. « Nous (...) appelons tous les membres de l’OMC à faire preuve d’une souplesse constructive pour aboutir dans ces négociations à une conclusion rapide et positive », peut-on lire dans le communiqué publié par l’Allemagne, qui préside la réunion du groupe des huit pays les plus industrialisés. « Le temps est venu de transformer un engagement continu à un niveau politique en résultats tangibles. » Quatre puissances commerciales – l’Union européenne, les États-Unis, l’Inde et le Brésil – se retrouvent pour cinq jours en Allemagne à partir du 19 juin pour tenter de relancer le cycle de Doha de l’Organisation mondiale du commerce. « L’année dernière tout le monde a dit qu’un effort était nécessaire, mais il n’y avait pas de sentiment d’urgence », a estimé le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, à propos de ce dossier commercial au dernier G8. « Mon diagnostic reste prudent, mais je pense qu’un accord est désormais à notre portée », a renchéri le directeur général de l’OMC, Pascal Lamy. Affrontement sur les droits de douane pour l’industrie Entre-temps à Genève, les 150 pays membres de l’OMC qui s’affrontent principalement sur l’agriculture se sont également opposés hier au sujet des droits de douane appliqués aux produits industriels, selon des sources proches de l’institution. Alors que le directeur général de l’OMC, Pascal Lamy, a assuré hier au sommet du G8 qu’un premier accord sur les négociations du cycle de Doha était « à portée de main », pays du Nord et du Sud ont étalé leurs divergences sur l’ampleur que doit prendre la baisse des droits à l’importation des produits manufacturés. Les pays développés souhaitent limiter à 10 % pour eux-mêmes et à 15 % pour les pays en développement (PED) le montant maximum de ces droits de douane. Les pays pauvres jugent que l’effort qui leur est demandé est disproportionné par rapport à celui que les pays riches sont disposés à faire en matière agricole. Cet objectif chiffré « n’est pas atteignable, il n’est pas possible, qu’on n’en parle plus », a lancé l’ambassadeur du Brésil, Clodoaldo Hugueney.
Les dirigeants du G8 ont appelé hier de leurs vœux une conclusion rapide des négociations qui s’éternisent sur le commerce international, un dossier sur lequel ils ont affiché un sentiment d’urgence plus fort qu’il y a un an, selon le président de la Commission européenne.
« Nous (...) appelons tous les membres de l’OMC à faire preuve d’une souplesse constructive...