INITIATIVE Le théâtre libanais au 10e Festival des écritures contemporaines de Caen, Normandy

Le Panta-Theatre de la ville de Caen a consacré son 10e Festival au théâtre libanais. Il a invité des auteurs et des metteurs en scène pour un programme en trois cycles, de dix jours chacun. Cycle 1 : Élie Karam avec Parle-moi de la guerre pour que je t’aime, mise en scène de Guy Delamotte. Cycle 2 : Sawsan Bou Khaled avec Extraits, mise en scène de Roger Assaf. Cycle 3 : Etel Adnan avec Proximité et éloignement de la mémoire. BO18, mise en scène de Nagy Souraty. Au terme de ces ateliers, une représentation publique des trois pièces a été programmée le soir du ler juin. Avant les représentations, dans l’après-midi, une table ronde sur le théâtre libanais, à laquelle ont participé tous les auteurs et metteurs en scène présents, dirigée par Nabil el-Azan, s’est tenue à l’IMEC, près de Caen. Cette initiative des directeurs du théâtre, Vero Dahuron et Guy Delamotte, a connu un grand succès. Les cinq acteurs qui ont participé aux trois représentations et qui ont été excellents ont exprimé leur joie de découvrir le théâtre libanais. Ce fut aussi pour les Libanais un privilège de travailler avec eux. Etel Adnan, quant à elle, participera à la Biennale de Venise. Dans une collaboration avec les artistes américain Mike Metz et britannique Gavin Wade, cent cinquante bannières sur lesquelles seront inscrits les paragraphes de son poème To Be In a Time of War y seront accrochées. Ainsi, section après section, tout ce poème, paru l’an dernier aux éditions City Lights Books (San Francisco), sera projeté entièrement sur les murs de San Servolo, dans la baie de Venise.