Mise en scène Les marques du luxe aux 60 ans du Festival de Cannes

Au Festival de Cannes, la mode a fait son cinéma et s’est imposée sur le tapis rouge. Véritables protagonistes de l’événement, les marques ont profité de ces jours de festivité pour présenter certaines collections inédites et limitées. Pour sa huitième année de présence sur le festival, Swarovski « répond aux demandes du tapis rouge en terme de design et de couleurs » affirme Pierrick Marcoux, directeur de la communication. C’est ainsi que le spécialiste du cristal a présenté pour la première fois sa « Red Carpet Collection », soit quinze sacs dont trois peuvent être teints selon la volonté de la célébrité. Le Marlène, le Greta, le Audrey, le Rita, le Liz… Chaque sac a été baptisé en hommage à ces icônes du style, ces égéries du grand écran qui ont marqué les esprits et le septième art. On y découvre une pochette souple en « crystal mesh » bicolore fermée d’un nœud, un étui de galuchat qui revisite la boîte de conserve d’Andy Warhol, mais aussi un sac édité en un unique exemplaire qui marie le cristal au diamant, réunis pour la première fois chez Daniel Swarovski. Deux de ces modèles d’exception sont disponibles en exclusivité chez Colette à Paris pour 1 950 et 2 600 euros. Pour Pierrick Marcoux, « à événement exceptionnel, produits exceptionnels ». Sergio Rossi ne dira pas le contraire. Sa collection « Red Carpet » imaginée par Edmundo Castillo compte une dizaine de modèles (de 9,10 ou 10,5 cm de talon, un modèle à plateau portant à 13 cm et bouts pointus) et un sac du soir. Or, argent, bronze et noir rehaussent du satin, du cuir et du python, sur lesquels ont été parsemés quelques cristaux Swarowski. Alors que ce dernier propose aux actrices « Marylin », une pochette de satin duchesse noir éditée à quatre-vingts exemplaires numérotés, Sergio Rossi a créé deux modèles exclusifs en hommage au Festival de Cannes qui a soufflé sa soixantième bougie : un escarpin et une sandale édités chacun en soixante paires numérotées. Quant à Yves Saint-Laurent, c’est avec une pochette en lézard métallisé or ou cuivre qu’il a fêté les soixante ans du festival.