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Terrorisme Les talibans affirment avoir décapité un otage afghan

Les talibans ont affirmé avoir décapité hier un otage afghan à l’expiration de l’ultimatum fixé pour la restitution de la dépouille de mollah Dadullah, un de leurs principaux commandants tué le 11 mai dans le sud de l’Afghanistan. « Nous avons dit au gouvernement de rendre le corps de mollah Dadullah. Il ne l’a pas fait et un médecin, du nom d’Abdul Khalil, a été décapité », a déclaré par téléphone à l’AFP Shoabuddine Atal, un porte-parole rebelle, sans fournir de preuves de cette exécution. « Nous allons tuer le reste des otages si le gouvernement ne nous contacte pas », a-t-il ajouté, sans fixer de délai. Les talibans avaient menacé de tuer ce médecin ainsi que trois infirmières afghanes, enlevés le 27 mars dans la province de Kandahar, si le corps de mollah Dadullah ne leur était pas rendu. En outre, une cinquantaine de talibans présumés ont été tués lundi dans les violences dans le sud de l’Afghanistan, selon des bilans approximatifs fournis hier par les autorités afghanes et la coalition. Complot déjoué à l’aéroport JFK : explosions peu probables, selon les experts Le projet d’attentat déjoué à l’aéroport JFK de New York avait peu de chances d’aboutir, selon plusieurs experts qui mettent en doute l’alarmisme des autorités américaines. Mis au jour samedi, le projet d’attentat visant à faire exploser les principaux réservoirs de kérosène de l’aéroport avait été qualifié par la procureure de New York, Roslynn Mauskopf, de « l’un des plus terrifiants jamais conçus ». Mais, selon John Goglia, ancien membre du Bureau américain chargé de la Sécurité du transport, l’attentat « aurait été très difficile à réaliser ». Selon lui, il est « virtuellement impossible » de faire exploser les réservoirs. Un « gigantesque incendie » des réservoirs était possible, mais pas une « violente déflagration », ajoute-t-il. Jake Magish, un ingénieur spécialiste des questions de sécurité des dépôts de carburant, met également en doute la possibilité d’une explosion. « Les histoires sur les comploteurs disant : “ils feront exploser le réservoir et détruiront l’aéroport” est un non-sens », fait-il valoir à l’AFP. Quatre personnes, présentées comme des « extrémistes islamistes » dont un ex-parlementaire du Guyana, ont été arrêtées dans le cadre de cette affaire. Selon les autorités, aucune d’elles n’avait de liens avec el-Qaëda. Levée des charges contre deux détenus de Guantanamo L’Administration Bush a subi un sérieux revers lundi après le rejet des chefs d’inculpation pesant sur deux « combattants ennemis » détenus sur la base navale américaine de Guantanamo (Cuba). Un juge militaire américain a écarté les chefs d’inculpation de soutien au terrorisme qui pesaient à l’encontre de Salim Ahmad Hamdan, ancien chauffeur du chef d’el-Qaëda Oussama Ben Laden. Le capitaine Keith Allred a estimé que le gouvernement américain n’avait pas réussi à donner la preuve que Hamdan était « un combattant ennemi illégal ». Peu auparavant, un autre juge militaire avait rejeté pour les mêmes motifs tous les chefs d’inculpation pesant sur un jeune Canadien détenu également à Guantanamo, Omar Khadr, 20 ans, arrêté en Afghanistan en 2002 et accusé d’être un membre d’el-Qaëda. Ces décisions portent un nouveau coup à l’édifice juridique élaboré autour des détenus de Guantanamo. Parmi les quelque 380 détenus de la base navale, aucun n’a reçu officiellement le statut de « combattant ennemi illégal ». Ben Laden est toujours en vie, assure un chef taliban Hajji Mansour Dadullah, le frère du mollah Dadullah tué le 11 mai en Afghanistan, a affirmé que le chef d’el-Qaëda, Oussama Ben Laden, était toujours en vie et qu’il lui avait adressé un message de condoléances, dans une déclaration vidéo diffusée hier par la télévision al-Jazira. « Cheikh Oussama Ben Laden est en vie, actif et se porte bien. Il n’hésite pas à assumer ses fonctions », déclare Hajji Mansour Dadullah, « le responsable militaire du mouvement des talibans ». L’absence d’Oussama Ben Laden, dont les dernières déclarations remontent au 1er juillet 2006 dans un enregistrement audiodiffusé sur Internet, relève de « la tactique militaire (...) car s’il fait des apparitions dans les médias et réalise des entretiens, il risque de rencontrer des dangers », a-t-il ajouté. La télévision ne précise pas la date de la vidéo. Assassinat de Daniel Pearl : deux hommes arrêtés lundi... ou en 2003 ? La police pakistanaise a affirmé hier avoir arrêté la veille deux islamistes recherchés pour l’assassinat en 2002 du journaliste américain Daniel Pearl, mais ces militants sont en fait détenus en secret depuis quatre ans, ont dénoncé un avocat et un policier. Attaur Rehman, alias Naeem Bokhari, et Faisal Bhatti ont été interpellés lundi dans la province méridionale de Sindh, a indiqué l’officier de police, Saghir Mugher. Des affirmations contestées par l’avocat Maqboolur Rehman, représentant MM. Bokhari et Bhatti. D’après lui, ses deux clients, militants présumés d’une organisation sunnite liée à el-Qaëda, sont en fait détenus depuis juin 2003. « Les autorités chargées de faire appliquer la loi ont nié avoir eu connaissance de leur sort. Nous allons déposer une pétition contre cette détention arbitraire pendant quatre ans », a déclaré à l’AFP l’avocat. Un responsable de la police a dit avoir participé à l’arrestation des deux islamistes il y a quatre ans. « Leur capture n’a jamais été révélée pour éviter des difficultés de procédure dans le procès du meurtre de Pearl », a-t-il expliqué à l’AFP. Trois membres d’el-Qaëda arrêtés en Arabie saoudite Le ministère saoudien de l’Intérieur a annoncé hier l’arrestation de trois membres présumés de la branche saoudienne d’el-Qaëda. Dans un communiqué publié à Ryad, le porte-parole du ministère précise que l’une des trois personnes arrêtées, identifié comme étant Abou Oussaïd al-Fallouji, un universitaire, « occupait au sein de sa bande un poste au sommet de la hiérarchie », chargé de la propagande sur Internet et des contacts avec l’étranger. Le porte-parole ajoute que la police a également arrêté Abou Ali al-Najdi qui, avec d’autres membres du groupe, a tenté de publier une nouvelle édition d’un bulletin de propagande « Sawt al-Jihad » (la Voix du jihad). En outre, un ressortissant étranger résidant à Médine, le deuxième lieu saint de l’islam, a été arrêté alors qu’il s’apprêtait à mettre en ligne un bulletin que le groupe égaré a intitulé « Sada al-jihad » (Écho du jihad), a encore dit le porte-parole en référence à l’« Organisation d’el-Qaëda dans la péninsule des Arabes ».
Les talibans ont affirmé avoir décapité hier un otage afghan à l’expiration de l’ultimatum fixé pour la restitution de la dépouille de mollah Dadullah, un de leurs principaux commandants tué le 11 mai dans le sud de l’Afghanistan. « Nous avons dit au gouvernement de rendre le corps de mollah Dadullah. Il ne l’a pas fait et un médecin, du nom d’Abdul Khalil, a été...