Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Comme l’oiseau Je crois qu’avant de parler de suffrage universel, il faut d’abord parler de vote obligatoire pour tous les Libanais, aussi bien à l’étranger qu’au Liban. Dans le monde, nous sommes plus de 15 millions et à cela, il faut ajouter le nombre de Libanais vivant au Liban. Pour moi, il ne peut y avoir de présidentielle au suffrage universel tant que tous les Libanais de par le monde ne pourront pas participer à la consultation populaire. Quant à la neutralité du Liban, elle est aussi importante, et même très importante. Il restera plein de réalisations à accomplir : la laïcité vraie, le mariage civil, le droit des femmes, etc. Il faut aimer le pays dans lequel on vit, être fier de lui et faire en sorte qu’il soit protégé, qu’il constitue un exemple pour le monde entier, que sa diversité représente une force de paix et d’amour, une force de stabilité de respect de l’autre pour que les vrais Libanais, qui aiment leur pays, en soient fiers et que pour ceux qui rêvent depuis des lunes de retourner s’installer puissent le faire en toute tranquillité. Je ne veux plus que mon pays souffre, je ne veux plus avoir la peur au ventre, je ne veux plus de tout cet égocentrisme, je veux la paix, la générosité saine et réelle envers tous les gens de notre propre sang et envers les autres. Je voudrais avoir droit de vivre comme l’oiseau qui, lui, ne connaît pas les frontières. L’oiseau gazouille et nous sommes très heureux de l’entendre. Je suis sûre que nul ne refuse d’être réveillé par l’oiseau, le matin, l’oiseau libre. La paix vraie et réelle et l’amour sont tellement plus enrichissants et plus beaux et sincères que la haine et la guerre qui n’apportent que malheur et douleur. Renée EL-KHOURY Bruit et civisme Il est clair que la culture urbaine de notre siècle est désormais une culture du bruit. Il faudrait créer une « éducation acoustique » de la population, dans les établissements scolaires aussi bien que dans la presse, sur les ondes radio et à la télévision, afin de porter les gens à considérer le bruit non pas comme un problème individuel mais comme un problème de société. Un exemple ? Dès l’atterrissage, à l’aéroport de Beyrouth, d’un avion commencent les applaudissements des voyageurs, suivis – phénomène nouveau – par les signaux indiquant les messages reçus sur les téléphones portables et vous souhaitant la bienvenue. À peine débarqué, c’est toute une dynastie, à commencer par Teta et Jeddo et jusqu’aux nouveau-nés, qui vous accueillent avec cris et pleurs, sans oublier les bouquets de fleurs. Si c’est une nouvelle mariée, il convient de lancer les pétales sur son passage, sans oublier la zalghouta qui habituellement doit accompagner le couple. À la sortie de l’aérogare, c’est toute une gamme de klaxons et un interminable défilé de voitures qui accompagnent les enfants prodigues, sous l’œil attendri des agents de l’ordre. Au nom du civisme n’est-il pas temps de sortir de ces coutumes tribales, surtout qu’un visionnaire avait prévu qu’un jour l’être humain combattrait le bruit au même titre que la peste ?... Nazira A. SABBAGHA
Comme l’oiseau


Je crois qu’avant de parler de suffrage universel, il faut d’abord parler de vote obligatoire pour tous les Libanais, aussi bien à l’étranger qu’au Liban. Dans le monde, nous sommes plus de 15 millions et à cela, il faut ajouter le nombre de Libanais vivant au Liban. Pour moi, il ne peut y avoir de présidentielle au suffrage universel tant que tous...