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Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

J’accuse tout le monde Coup dur après coup dur, perte après perte, économiquement, socialement et politiquement, nous n’arrêtons pas de nous enfoncer dans une crise qui n’en finit pas. Une guerre froide constitutionnelle, politique, médiatique. Malgré tous les efforts et les aides internationales (Nations unies, Ligue arabe, Paris III…), nous ne nous relevons pas. Ne prenons-nous pas l’initiative d’un redressement parce que nous avons perdu tout espoir, parce que nous n’en avons pas le courage, ou tout simplement pas l’envie de nous relever ? Nous sommes-nous habitués à être léthargiques, nous laissant porter par le courant, seule issue après 15 années de guerre ? Nous suffisons-nous de ce que nous avons, convaincus que quoiqu’on fasse ne fera que nous enfoncer un peu plus ? Cela ne nous empêche pas de nous plaindre : nous adorons jouer le rôle d’éternels persécutés, écrire sans pour autant offrir ou essayer de trouver une solution. Et oubliant que dans une démocratie, le citoyen, source de tous les pouvoirs, est le premier responsable de ce qu’il lui arrive. Quand et combien de coups durs devrons-nous encore recevoir pour réaliser qu’il ne sert à rien de se plaindre, que « la critique est aisée… » ? Nour NAJEM Oui au général Aoun Le général Aoun affirme que « si on me répond oui à la question de savoir si l’économie se portera mieux si nous enlevons les tentes du centre-ville, nous sommes prêts à les enlever » (interview parue dans vos colonnes). En chœur, nous lui répondons oui, oui et mille fois oui ! À lui de tenir sa promesse maintenant. Faut-il une pétition pour cela ? Puis, concernant la Syrie, il juge que « toute guerre a une fin », se demandant si le Liban doit être en état d’hostilité avec la Syrie. Là on ne peut que lui répondre également : oui !  Tant que la Syrie n’aura pas reconnu les frontières du Liban, ni admis son indépendance, tant qu’elle continuera à refuser de libérer les prisonniers, à rejeter toute forme de dédommagement ou même d’excuses pour toutes les exactions, assassinats, destructions, humiliations infligés au peuple libanais durant plus de trente ans, aucune « fraternisation ». Général, sachez que le pardon n’est accordé qu’à celui qui le demande, et que toute forme de rapprochement unilatéral avec la Syrie n’est qu’une insulte à la mémoire de tous nos martyrs, en particulier ceux d’un certain 13 octobre 1990. Viviane JABBOUR
J’accuse tout le monde

Coup dur après coup dur, perte après perte, économiquement, socialement et politiquement, nous n’arrêtons pas de nous enfoncer dans une crise qui n’en finit pas. Une guerre froide constitutionnelle, politique, médiatique. Malgré tous les efforts et les aides internationales (Nations unies, Ligue arabe, Paris III…), nous ne nous relevons pas.
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