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FESTIVAL DE CANNES - La plus ancienne des sections parallèles a pour vocation de mettre en avant des jeunes cinéastes La Semaine internationale de la critique célèbre le cinéma d’Amérique latine

La 46e Semaine internationale de la critique, du 17 au 25 mai dans le cadre du 60e Festival de Cannes, célèbre le cinéma d’Amérique latine qui aligne huit productions cette année, avec pour parrain l’acteur mexicain Gael Garcia Bernal, qui montrera « Déficit », son premier film. La plus ancienne des sections parallèles du Festival, créée en 1962, s’ouvre avec un premier film français, Héros, signé par Bruno Merle, avec Michael Youn, Patrick Chesnais, Élodie Bouchez et Jackie Berroyer. C’est un huis clos qui donne à l’animateur TV Michael Youn son premier rôle dramatique au cinéma, sous les traits d’un chauffeur de salle qui, dans un coup de folie, enlève et séquestre le chanteur qu’il idolâtre. Cette année, à deux exceptions près, tous les films de la Semaine, qui a pour vocation de mettre en avant des jeunes cinéastes, sont des premiers films. La tonalité latino-américaine du cru 2007 ne découle pas du choix de son parrain, a assuré à l’AFP le délégué général de la Semaine, Jean-Christophe Berjon : à l’inverse, l’inviter « s’est imposé, lorsque nous avons réalisé que cette édition serait très latino-américaine ». « La Semaine choisit ses films via un comité dont tous les membres ont un poids égal. Je ne décide pas seul. Et cette année, le premier choix de chacun d’eux comptait plusieurs films du continent. À dire vrai, nous aurions pu composer une sélection exclusivement latino-américaine », parce que ce « jeune cinéma est en pleine ébullition », a-t-il expliqué. A contrario, la région n’a qu’un seul représentant en compétition pour la Palme d’or – le Mexicain Carlos Reygadas avec Stellet licht – mais, selon Jean-Christophe Berjon, cela est dû à des problèmes de calendrier, plusieurs cinéastes confirmés n’ayant pu finir leur film à temps pour concourir. Les films retenus ont un dénominateur commun : ils abordent, chacun à sa façon, la question de l’identité, relève-t-il. Parpados Azules, du Mexicain Ernesto Contreras, est un « film désespéré sur l’identité des individus qui se sentent mal dans leur peau, mais ce n’est pas une oeuvre dure, plutôt douce amère ». XXY de l’Argentine Lucia Puenzo est, au second degré, une « magnifique parabole sur l’identité au moment du passage à l’âge adulte ». La via lictea de la Brésilienne Lina Chamie est un film « très singulier », un « feu d’artifice cinématographique, qui peut déconcerter le spectateur, mais aussi l’enthousiasmer », estime-t-il. El asaltante de l’Argentin Pablo Fendrik, est un exercice de style impressionnant, mais pas gratuit », où le spectateur « est envoûté par le personnage », et un véritable coup de cœur des sélectionneurs, selon M. Berjon, qui voit aussi dans Malos habitos, du Mexicain Simon Bross, un film « brillant ». Déficit, premier film réalisé par Gael Garcia Bernal, sera projeté dans le cadre d’un hommage à l’acteur mexicain. Deux courts métrages brésiliens ont aussi été retenus : Um Ramo de Juliana Rojas et Marco Dutra, et Saliva d’Esmir Filho. Parmi les cinéastes découverts à la Semaine figurent le Mexicain Alejandro Gonzalez Ibarritu, dont le film Amores Perros a été primé en 2000, mais aussi Bernardo Bertolucci, Barbet Schroeder, Ken Loach, François Ozon ou Wong Kar-wai.
La 46e Semaine internationale de la critique, du 17 au 25 mai dans le cadre du 60e Festival de Cannes, célèbre le cinéma d’Amérique latine qui aligne huit productions cette année, avec pour parrain l’acteur mexicain Gael Garcia Bernal, qui montrera « Déficit », son premier film.
La plus ancienne des sections parallèles du Festival, créée en 1962, s’ouvre avec un premier film...