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Tennis - L’Espagnol a remporté hier le tournoi de Monte-Carlo Nadal plus invincible que jamais sur terre battue

Le roi de la terre battue Rafael Nadal paraît plus invincible que jamais sur sa surface préférée après sa troisième victoire d’affilée hier au tournoi de Monte-Carlo face à un Roger Federer réduit à l’impuissance pendant deux sets (6-4, 6-4). Le jeune Espagnol de 20 ans a signé sa 67e victoire d’affilée sur terre, sa quatorzième en finale sur cette surface et sa cinquième contre le n° 1 mondial en autant de confrontations. La série ne semble pas près de s’arrêter. Des sept succès remportés par Nadal sur Federer en onze rencontres, tous terrains confondus, celle de dimanche a été de loin la plus facile. Le Majorquin a réussi le break en fin de première manche pour mener 5-4, puis une nouvelle fois en début de deuxième pour prendre l’avantage 2-1. Le Suisse n’a eu que trois occasions, manquées, en début de match, puis plus rien. Au final, les statistiques sont éloquentes. Alors qu’il est censé dicter le jeu à un adversaire supposé avant tout défenseur, le n° 1 mondial n’a pas réussi plus de points gagnants que lui (19 chacun). Il a surtout commis une quantité énorme de fautes directes (38), dont la moitié avec sa meilleure arme, le coup droit, totalement défaillant hier. Pourtant Federer était monté en puissance pendant la semaine. Contre David Ferrer en quarts, puis Juan Carlos Ferrero en demis, deux bons spécialistes de la terre battue, il avait été éblouissant. C’est un tout autre joueur qu’on a vu en finale, incapable de faire la différence du fond du court (seulement 9 coups gagnants depuis la ligne) et réduit en fin de match à tenter sans conviction de suivre au filet une première balle insuffisante (58 % de réussite). « Ce n’est pas lui qui m’a complètement dominé du fond du court, c’est moi qui ai fait des fautes sur des balles un peu faciles », a assuré Federer, pas très convaincant non plus dans son explication. Rendez-vous à Rome Car le vrai problème du Suisse tient en cinq lettres : Nadal, le seul joueur contre qui il ait perdu depuis deux ans sur terre battue, sans lequel il aurait déjà inscrit à son palmarès le seul titre majeur qui lui manque, Roland-Garros, et réussi le grand chelem. Nadal, invaincu depuis avril 2005 sur sa surface de prédilection, couronné à Monte-Carlo sans perdre un set, a constamment repoussé Federer loin derrière sa ligne de fond avec son gros coup droit lifté de gaucher, et aussi avec un revers en grand progrès par rapport aux années précédentes (seulement 5 ratés dans tout le match). Sa défense, toujours aussi increvable, est loin d’être son seul argument (13 coups gagnants du fond du court à 9). On l’a même vu réussir en fin de match une superbe volée amortie digne de... Federer. « C’est le meilleur Monte-Carlo que j’ai jamais joué. J’ai été meilleur que les deux années précédentes », a dit Nadal, qui partait immédiatement disputer le tournoi de Barcelone. Les deux rivaux devraient se retrouver une deuxième fois début mai à Rome avant la grande explication prévue à Roland-Garros début juin, cette fois-ci au meilleur des cinq sets.
Le roi de la terre battue Rafael Nadal paraît plus invincible que jamais sur sa surface préférée après sa troisième victoire d’affilée hier au tournoi de Monte-Carlo face à un Roger Federer réduit à l’impuissance pendant deux sets (6-4, 6-4). Le jeune Espagnol de 20 ans a signé sa 67e victoire d’affilée sur terre, sa quatorzième en finale sur cette surface et sa cinquième...