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Nostalgia Il était une fois Cinecittà

Ayant tout inventé ou réinventé, du péplum à l’érotisme, en passant par la comédie, le néoréalisme et le western, le cinéma transalpin a eu ses hauts et ses bas. De sa naissance à sa renaissance, il a mué, muté, parfois déçu, mais le plus souvent ému. S’il a donné la part belle aux critères esthétiques, le septième art italien ne se résume pas à cela. Il demeure avant tout profondément humain. Planétaire avant son époque (on aurait parlé aujourd’hui de mondialisation), il a mis en scène des acteurs français comme Philippe Noiret dans La grande bouffe de Marco Ferreri (1973), anglais comme David Hemmings dans Blow-up de Michelangelo Antonioni (1967), ou américains comme Clint Eastwood dans les westerns de Sergio Leone. Ses dieux s’appellent Marcello, Ugo, Vittorio, Franco ou Roberto et ses déesses ont le doux nom de Sophia, Sylvana, Anna ou Ornella. Sans oublier les anges qui veillent à la musique comme Rota et Morricone, ou à la lumière tels Carlo di Palma, Vittorio Storraro et tant d’autres. Ses magiciens, les metteurs en scène, ont su dénoncer l’ordre social (Pasolini), le fascisme (Vittorio de Sica), la mafia (Francesco Rosi), mais ils ont également créé un monde de tendresse (Cinema Paradiso de Tornatore ), de joie (Mediterraneo de Gabrielo Salvatores), de fantasmes et d’amour (La dolce Vita et Amarcord de Fellini) ainsi que d’humour (Nanni Moretti). Après avoir eu ses heures de gloire puis sombré dans une longue léthargie, le cinéma italien rebondit actuellement avec des jeunes talents qui portent à nouveau le flambeau et qui ont pour noms : Crialese, Placido et Salvatores. C’est ça l’Italie, toujours jeune, créative et pleine d’espoir. Avec elle La vità e bella.

Ayant tout inventé ou réinventé, du péplum à l’érotisme, en passant par la comédie, le néoréalisme et le western, le cinéma transalpin a eu ses hauts et ses bas.
De sa naissance à sa renaissance, il a mué, muté, parfois déçu, mais le plus souvent ému. S’il a donné la part belle aux critères esthétiques, le septième art italien ne se résume pas à cela. Il...