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Le spectre des émeutes ressurgit et provoque un choc Sarkozy-Royal

Pour la première fois dans la campagne présidentielle en France, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal se sont directement affrontés hier, sur le thème de la sécurité, après des heurts violents dans une gare du centre de Paris entre jeunes et policiers. Les violences de mardi ont éclaté après l’interpellation mouvementée d’un usager du métro circulant sans billet dans la gare du Nord, qui relie notamment la capitale à des banlieues défavorisées. Des groupes de jeunes, dont beaucoup étaient originaires du Maghreb et d’Afrique noire, ont pris parti pour ce voyageur – un immigrant clandestin, selon les autorités –, affronté la police et détruit des vitrines et des distributeurs automatiques. Neuf personnes ont été légèrement blessées et treize ont été interpellées. Mme Royal a affirmé que ces heurts montraient « l’échec sur toute la ligne de la droite en matière de sécurité depuis 2002 ». Le candidat centriste François Bayrou, a lui aussi accusé le candidat de l’UMP d’avoir fait de la police « uniquement une force de répression ». Face aux critiques, Nicolas Sarkozy a contre-attaqué. « Je ne serai pas du côté des fraudeurs, des tricheurs, des malhonnêtes. Je suis du côté des victimes », a déclaré le candidat de droite. M. Sarkozy s’est rendu hier à la gare du Nord, pour y prendre un train pour Lille, où il a expliqué « qu’il y a un certain nombre de valeurs qu’il faut remettre en place, celle de l’autorité et du respect ». Son passage a été salué par quelques sifflets et huées.

Pour la première fois dans la campagne présidentielle en France, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal se sont directement affrontés hier, sur le thème de la sécurité, après des heurts violents dans une gare du centre de Paris entre jeunes et policiers. Les violences de mardi ont éclaté après l’interpellation mouvementée d’un usager du métro circulant sans billet dans...